Renault se met en cinq pour rebondir
Renault passe « du football au pentathlon », selon l'image utilisée par le directeur général du groupe, l'Italien Luca de Meo, lors d'une présentation aux investisseurs. Il s'agit bien sûr d'exceller dans chacune de ces disciplines, mais, pour cela, « les constructeurs ont besoin d'argent frais pour poursuivre leur course à l'innovation », a-t-il souligné. Et le Losange « jouera le jeu en investissant le moins possible ». Pour réduire les coûts, et puisqu'« aucun acteur ne peut avoir toutes les solutions », selon M. de Meo, Renault va « co-investir, codévelopper, cocréer » avec des partenaires dans chacun de ces domaines.
La filiale électrique Ampere pour séduire les investisseurs
Renault va lancer une nouvelle filiale, baptisée Ampere, qui rassemblera 10 000 salariés en France, et produira notamment les nouvelles Renault 5, Renault 4 et Scénic électriques dans les Hauts-de-France. En attaquant Volkswagen et Stellantis en Europe, où les thermiques sont condamnées en 2035, Ampere vise plus de 30 % de croissance annuelle dans les huit prochaines années. À l'image de la filiale Blue de Ford, cette entité se veut aussi électrisante pour les investisseurs que Tesla ou le chinois BYD. Le groupe compte introduire Ampere à la Bourse de Paris « au plus tôt au second semestre 2023 » et financer son coûteux virage électrique. Mais Renault conservera « une forte majorité » dans la filiale parce qu'Ampere est « le futur de la marque », 100 % électrique en Europe en 2030 [...] Lire la suite