La bourse est fermée
  • Dow Jones

    32 653,83
    +259,58 (+0,80 %)
     
  • Nasdaq

    11 882,66
    +166,58 (+1,42 %)
     
  • Nikkei 225

    27 883,78
    +365,53 (+1,33 %)
     
  • EUR/USD

    1,0835
    -0,0012 (-0,11 %)
     
  • HANG SENG

    20 192,40
    +407,75 (+2,06 %)
     
  • Bitcoin EUR

    26 110,55
    +1 296,99 (+5,23 %)
     
  • CMC Crypto 200

    617,09
    +16,11 (+2,68 %)
     
  • S&P 500

    4 017,17
    +45,90 (+1,16 %)
     

Renault en justice : première victoire pour les clients victimes de moteurs défaillants

Challenges - N. Meunier

Un véhicule dont le moteur perd subitement de sa puissance expose-t-il son conducteur à un risque anormal ? Pour trancher la question, un tribunal exige de Renault qu’il communique tout ce qu’il sait à propos de la défaillance de son 4-cylindres essence 1.2 TCe. Une mécanique qui anime des milliers de Dacia, Renault et Nissan.

Le Tribunal judiciaire de Versailles veut faire la lumière sur de fameux “motorgate” qui empoisonnent la vie de Renault depuis l’an dernier. Le millier de clients auteur d’une “action collective conjointe” orchestrée par Maître Lèguevaques en janvier 2022 vient d’obtenir gain de cause. Radio France rapporte l’information selon laquelle le juge estime légitime la demande de communication des documents internes formulée en juin dernier. Il ordonne par conséquent à Renault de transmettre notamment “les plans de surveillance de ses usines de fabrication et de montage, mais aussi des alertes adressées à ses mécaniciens, et des audits de conformité”.

Cette première victoire encourage Christophe Lèguevaques, l’avocat fondateur de la plateforme Myleo.legal rendue célèbre par les affaires AZF et Levothyrox, d’inciter le collectif de clients Renault, Dacia et Nissan d’envisager passer à l’étape suivante. Autrement dit, de porter plainte au pénal d’ici la fin du mois de mars 2023 pour "tromperie" et "mise en danger de la vie d’autrui".

Des moteurs Renault 1.2 TCe et Nissan 1.2 DIG-T au défaut bien connu

Rappelons les faits. Rien qu’en France, circulent près de 400.000 véhicules des marques Renault, Dacia et Nissan animés par le bloc connu en interne sous les appellations de types H5Ft et HRA2DDT. Ces moteurs à essence ont été produits de 2012 au 11 mai 2016 sous les appellations commerciales de Renault 1.2 TCe et Nissan 1.2 DIG-T. Leur grand tort ? Un mauvais calibrage électronique, qui conduit à une consommation excessive de lubrifiant.

Lire aussiCe qu'on reproche au moteur de Renault et de Nissan

La baisse anormalement rapide du niveau d’huile a conduit à l’allongement, voire à la rupture de la chaîne de distribution, particulièrement chez les clients désinvoltes et peu accoutumés à vérifier la jauge ou à faire la vidange aussi souvent qu’ils le devraient. A partir de 60.000 kilomètres, certains propriétaires des voitures concernées (Renault Captur 1, Clio 4, Megane 3, Sc[...]

Lire la suite sur challenges.fr

A lire aussi