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Renault en phase avec les objectifs de son plan de compétitivité

Renault a supprimé environ 2.500 postes au cours de la première année de son pacte de compétitivité en France, sans licenciements secs comme promis, et s'est dit jeudi en phase avec ses objectifs d'économies de coûts. /Photo prise le 21 janvier 2014/REUTERS/Vincent Kessler

PARIS (Reuters) - Renault a supprimé environ 2.500 postes au cours de la première année de son pacte de compétitivité en France, sans licenciements secs comme promis, et s'est dit jeudi en phase avec ses objectifs d'économies de coûts.

"On doit être à peu près à un tiers de l'objectif" des 7.500 suppressions de postes prévues sur les trois années du plan, jusqu'en 2016, a déclaré à la presse le directeur des ressources humaines Jean Agulhon.

"On est tout à fait en ligne" pour parvenir à 500 millions d'euros d'économies par an au total, a-t-il ajouté.

L'accord signé en mars 2013 par trois des quatre syndicats du groupe vise à rapprocher la compétitivité des usines françaises de Renault de celle des sites espagnols du groupe. Il a prévu notamment un allongement du temps de travail et 7.500 départs nets sans plan social.

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En échange, Renault s'est engagé à maintenir l'activité dans tous ses sites français pendant la durée de l'accord et à augmenter d'environ un tiers les volumes de production pour les porter à 710.000 véhicules environ en 2016.

Renault a aussi indiqué jeudi que l'écart de coût du travail avait commencé à se réduire avec ses usines espagnoles, qui en sont à leur troisième accord de compétitivité.

"Le coût du travail en France reste pour nous parmi les plus élevés de tous nos sites industriels dans le monde", a déclaré Marie-Françoise Damesin, directrice des ressources humaines de l'alliance Renault-Nissan.

"Néanmoins c'est la première fois que le coût salarial horaire baisse en France, grâce à cet accord de compétitivité."

Elle a ajouté qu'il était trop tôt pour dire si Renault chercherait à obtenir des syndicats des gains de compétitivité supplémentaires à l'expiration du plan actuel.

"C'est vrai que si on prend l'Espagne, l'Espagne est sur son troisième accord. Une fois qu'il y a eu cette espèce de dynamique qui a été lancée, ils ont continué à travailler sur le même format", a-t-elle dit.

(Laurence Frost, avec Dominique Rodriguez, édité par Marc Joanny)