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Renault : des soupçons de fraude, l’action en net recul

Renault est soupçonné d'avoir truqué ses moteurs diesel (AFP)
Renault est soupçonné d’avoir truqué ses moteurs diesel (AFP)

Vendredi noir pour Renault. Une information judiciaire a été ouverte contre le constructeur français, soupçonné de trucages sur ses moteurs diesels, a indiqué le parquet de Paris, qui évoque une “tromperie sur les qualités substantielles et les contrôles effectués avec cette circonstance que les faits ont eu pour conséquence de rendre la marchandise dangereuse pour la santé de l’homme ou de l’animal”. Il s’agit d’établir si la marque au losange a utilisé des dispositifs frauduleux pour contrôler les émissions de ses moteurs diesel.

Conséquence immédiate, en bourse, l’action chute. A la mi-journée, elle perd 2,7 % après avoir reculé de plus de 4% durant la matinée. L’ouverture de cette information judiciaire fait suite au scandale Volkswagen, également accusé d’avoir truqué ses moteurs diesels.

Volskwagen a plaidé coupable

En réaction, Renault a affirmé que ses véhicules sont “conformes aux normes en vigueur”. Suite à la révélation du scandale Volkswagen, à l’automne 2015, une enquête avait été confiée par le gouvernement français, à la DGCCRF ( Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes). Objectif, établir si des constructeurs français avaient pu également truquer les tests antipollution.

Aux Etats-Unis, Volkswagen a plaidé coupable de «conspiration» visant à tromper ses clients et les autorités américaines, et versé des milliards d’euros d’indemnités pour éviter un procès. Des poursuites restent en cours dans de nombreux pays.