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Renault se découvre une ambition haut de gamme avec Alpine

À l'usine Alpine de Dieppe, hier, a été annoncé le déploiement d'une gamme de trois modèles électriques, dont une remplacera l'actuelle et iconique A110.
À l'usine Alpine de Dieppe, hier, a été annoncé le déploiement d'une gamme de trois modèles électriques, dont une remplacera l'actuelle et iconique A110.

C'est une très vieille connaissance de près de 60 ans, depuis 1966 exactement, date à laquelle Renault a pris une part du petit constructeur de Dieppe dont la réputation allait largement dépasser le volume de production. L'aura d'Alpine est une pépite qui a été régulièrement ternie par le management du losange, peu sensible à ce qu'est une voiture de sport, voire à un modèle d'élite, tant la politique sociale du pays s'est longtemps inscrite à Billancourt.

Elle se fait encore un peu à l'Élysée et à Bercy et Renault peut sans doute dire merci aux politiques qui ont empêché, au nom de la préservation de l'emploi plus que de la culture de la marque, le saccage d'Alpine. La visite hier de Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, à Dieppe pour de grandes annonces renvoie à l'interventionnisme musclé de Bercy. Sans lui, Alpine n'existerait plus aujourd'hui.

Renault doit humblement s'en souvenir avant d'afficher tout triomphalisme à l'annonce d'un programme enfin ambitieux pour Alpine. La renaissance de l'iconique berlinette est déjà quasi fortuite tant elle était peu soutenue par l'état-major du losange, sous la coupe des contrôleurs de gestion. Sauf par un certain Carlos Tavares, passé depuis chez PSA et maintenant à la tête de Stellantis.

La voiture respecte le credo du fondateur Jean Rédélé en exploitant le rapport poids-puissance comme aucune autre voiture au monde. En tout cas depuis la disparition de l'Alfa Romeo 4C et de la Caterham. Un exploit admiré partout [...] Lire la suite