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Renault convoque un conseil d'administration extraordinaire

Carlos Ghosn, PDG de Renault qui a convoqué pour jeudi un conseil d'administration extraordinaire en réponse à la montée au capital de l'Etat, désireux d'obtenir des droits de vote doubles à la prochaine assemblée générale du constructeur automobile,. /Photo prise le 2 février 2015/REUTERS/Charles Platiau

PARIS (Reuters) - Renault a convoqué pour jeudi un conseil d'administration extraordinaire en réponse à la montée au capital de l'Etat, désireux d'obtenir des droits de vote doubles à la prochaine assemblée générale du constructeur automobile, a-t-on appris auprès d'une source proche de l'entreprise.

Le conseil doit se réunir en fin de journée, avec à l'ordre du jour "l'évolution de l'actionnariat" du groupe, dit-on.

Aucun commentaire n'a pu être obtenu dans l'immédiat auprès de Renault ou de Bercy.

Principal actionnaire du groupe avec 15,01% du capital, l'Etat français a annoncé la semaine dernière son intention d'acquérir temporairement jusqu'à 4,73% supplémentaires et d'augmenter ainsi sa participation jusqu'à 19,74%, afin de "sécuriser les droits de vote double" prévus par la loi Florange.

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Si le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, a informé le PDG Carlos Ghosn de son projet, selon une source de Bercy, la méthode employée par le gouvernement a mécontenté par sa brutalité plusieurs administrateurs du groupe, ajoute-t-on de même source proche de Renault.

Selon elle, un doublement des droits de vote de l'Etat risque également d'être mal accueilli par Nissan alors que la question d'un rééquilibrage de l'alliance Renault-Nissan en faveur du groupe japonais est régulièrement posée.

Dans le shéma actuel, hérité de la prise de contrôle de Nissan par Renault en 1999, le groupe français détient 43,4% de son partenaire japonais et celui-ci possède en retour 15% du capital de Renault, mais aucun droit de vote.

On ignore quelles options pourraient être débattues au conseil. Selon des sources internes à Renault et Nissan, une augmentation de capital de Nissan ou une réduction de la participation de Renault dans son allié japonais ont constitué par le passé deux des options examinées car elles permettraient à Nissan d'obtenir à son tour des droits de vote dans Renault.

(Gilles Guillaume et Laurence Frost, avec Jean-Baptiste Vey, édité par Matthias Blamont)