La bourse est fermée
  • Dow Jones

    32 463,62
    +226,09 (+0,70 %)
     
  • Nasdaq

    11 784,07
    -39,89 (-0,34 %)
     
  • Nikkei 225

    27 476,87
    +91,62 (+0,33 %)
     
  • EUR/USD

    1,0798
    +0,0034 (+0,31 %)
     
  • HANG SENG

    19 567,69
    -347,99 (-1,75 %)
     
  • Bitcoin EUR

    24 998,84
    -788,05 (-3,06 %)
     
  • CMC Crypto 200

    587,31
    -20,15 (-3,32 %)
     
  • S&P 500

    3 984,23
    +13,24 (+0,33 %)
     

Renault, Auchan, Yves Rocher... que sont devenues les entreprises françaises en Russie ?

Mikhail Japaridze/TASS/Sipa USA/SIPA

DOSSIER. Le 24 février 2023, la guerre en Ukraine est entrée dans sa deuxième année. Aucune issue n'émerge et les sanctions économiques envers la Russie se multiplient. De grandes entreprises françaises continuent toutefois d'opérer sur le territoire russe. Mais pour certaines, comme Auchan et Bonduelle, cette position devient de plus en plus difficile à tenir. La rédaction de Challenges vous propose une sélection d’articles pour plonger au cœur de ce sujet.

"Renault, Auchan, Leroy-Merlin doivent cesser d’être les sponsors de la machine de guerre de la Russie, arrêter de financer le meurtre d’enfants et de femmes, les viols." Cette phrase, Volodymyr Zelensky l'a prononcée le 23 mars 2022, presque un mois jour pour jour après le début de l’invasion russe en Ukraine. A ce moment-là, de grandes entreprises étrangères se sont déjà désengagées du pays de Vladimir Poutine: McDonald's, Coca-Cola, Starbucks, etc. Tout comme des piliers du luxe français: LVMH, Kering, Hermès et Chanel... Celles nommées par le président ukrainien s'y trouvent encore.

Selon le ministère de l'Economie et des Finances, "plus de 500 filiales françaises" étaient "implantées" en Russie avant la guerre "dans des domaines variés, dont 35 entreprises du CAC 40". La France était même "le 1er employeur étranger en Russie" avec 160.000 salariés.

Un départ de Renault au prix fort

Le discours de Volodymyr Zelensky a toutefois eu raison de Renault. Le 24 mars 2022, dans la soirée, le conseil d'administration du constructeur automobile se réunit et décide de suspendre les activités de son usine à Moscou. Avant de se retirer complètement de Russie dans le courant du printemps. Une décision aux lourdes conséquences financières pour le constructeur qui produisait 500.000 voitures par an avant l’invasion, faisait travailler 40.000 personnes et s'octroyait près d’un tiers du marché russe. D’autant plus que Renault avait massivement investi dans son usine de Moscou, et celles d’Avtovaz (le premier constructeur automobile russe) à Togliatti et Ijevsk, entreprise dans laquelle il avait une participation de 68%. La facture finale du retrait est chiffrée à 2,2 milliards d’euros.

Retrouvez ci-dessous en intégralité le décryptage d’Alain-Gabriel Verdevoye
Le constructeur Renault paye son retrait de Russie au prix fort

Toutes les entreprises françaises ne sont toutefois pas parties. A l'université de Yale, des chercheurs mettent d'ailleurs régulièrement à jour une base de[...]

Lire la suite sur challenges.fr

A lire aussi