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Pas de relance sans confiance durable!

Un grave danger menace le plan de relance et la transition écologique. Le gouvernement s'apprête à introduire dans la loi de finances une mesure d'apparence anodine qui, si elle venait à être adoptée, constituerait un choc sans précédent. Elle entraînerait la dégradation de la valeur de la signature de l'Etat, pourtant l'un des acquis historiques de la République française. Elle conduirait les investisseurs et prêteurs à durcir leurs conditions de financement et viendrait freiner considérablement le développement des projets futurs. Elle mettrait un terme à l'espoir d'atteindre un jour les objectifs de la politique climatique de la France.

Cette mesure consiste à résilier de manière unilatérale et rétroactive les contrats d'achat de l'électricité solaire, signés avec une multitude de producteurs avant 2011 pour les inciter à investir dans cette énergie à une époque où la technologie des panneaux solaires était encore balbutiante.

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Ce sont précisément ces tarifs subventionnés qui ont permis un véritable décollage de la filière

 

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L'argument avancé par le gouvernement est évidemment d'ordre budgétaire : économiser l'écart entre les tarifs accordés à l'époque pour une durée de 20 ans et le prix de marché actuel, près de dix fois inférieur. Pourtant, c'est au prix d'un anachronisme flagrant que le gouvernement croit pouvoir juger à l'aune des prix de 2020 des contrats conclus en 2010 : les panneaux solaires coûtaient alors dix fois plus cher qu'aujourd'hui, et ce sont précisément...


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