Publicité
Marchés français ouverture 4 h 58 min
  • Dow Jones

    38 790,43
    +75,66 (+0,20 %)
     
  • Nasdaq

    16 103,45
    +130,27 (+0,82 %)
     
  • Nikkei 225

    39 596,29
    -144,15 (-0,36 %)
     
  • EUR/USD

    1,0877
    0,0000 (-0,00 %)
     
  • HANG SENG

    16 586,27
    -150,85 (-0,90 %)
     
  • Bitcoin EUR

    60 537,88
    -1 743,18 (-2,80 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • S&P 500

    5 149,42
    +32,33 (+0,63 %)
     

Reims : l'incroyable casse à 100 000 euros d'un ancien convoyeur de fonds

L'ancien convoyeur et ses complices se sont attaqués à une agence de la Caisse d'Epargne (Photo : REUTERS/Stephane Mahe) (REUTERS - RC173F922770)

Âgé de 37 ans, le suspect a reconnu les faits, mais affirme ne pas avoir touché le moindre sou du butin.

Il dit a avoir agi par volonté de vengeance. Un homme âgé de 37 ans, ancien convoyeur de fonds, est soupçonné d'avoir organisé un casse visant une agence Caisse d'Epargne de Reims (Marne), en profitant des informations confidentielles auxquelles il avait eu accès dans le cadre professionnel.

Selon les informations de L'Union, le cambriolage a eu lieu le 2 mai dernier. Munis des codes d'accès qui lui avaient été fournis quelques mois plus tôt, le suspect serait entré sans problème avec ses deux complices à l'intérieur de l'agence alors que celle-ci était fermée, avant d'accéder tout aussi facilement à la réserve, où se trouvaient 100 000 euros en liquide. Les malfrats sont ensuite repartis discrètement, après ce casse particulièrement tranquille.

Identifié grâce à des traces ADN sur un câble électrique

Le coup était si bien préparé que les policiers chargés de l'enquête ont ensuite eu toutes les peines du monde à retrouver la trace des cambrioleurs. C'est finalement grâce à des traces ADN prélevées sur un câble électrique que les forces de l'ordre ont pu remonter jusqu'à l'ancien convoyeur, déjà condamné deux fois pour des dégradations en 2006 et 2016, puis jusqu'à ses complices.

PUBLICITÉ

Mis en examen en même temps que ces derniers, le cerveau de l'opération a reconnu les faits, mais soutient que son mobile n'était pas l'appât du gain. "Placardisé", selon ses propres termes, par la société qui l'employait, le trentenaire aurait tout simplement voulu se venger. "Je voulais les punir, résume-t-il, cité par L'Union. L'argent, je ne l'ai pas pris. (...) J'ai toujours privilégié le travail." Pour l'heure, le butin sorti de la banque le 2 mai dernier reste toutefois introuvable, ce qui n'a pas empêché le suspect d'obtenir la remise en liberté qu'il avait demandé, dans l'attente de son procès.

VIDÉO - Story 6 : Braquage à main armée dans une boutique Chanel à Paris