Redfall ressemble à un jeu des années 2010
Après le fantastique Deathloop du studio de Lyon en 2021, c’est au tour de la branche américaine d’Austin, derrière le formidable Prey, de faire s’illuminer le logo Arkane sur nos écrans avec un titre qui a longtemps semblé mystérieux : Redfall. Les spécialistes de l’immersive sim et du level design au cordeau se frottent cette fois-ci au monde ouvert, tout en lorgnant vers le looter shooter flanqué d’une facette coop. Ça ressemble à un mauvais bingo des éléments tarte à la crème des jeux des années 2010, mais c’est pourtant la base de Redfall. Le talent d’Arkane suffira-t-il à transformer cela en formule magique ?
Ah, que la vie devait être douce à Redfall, jadis… Surmontée de son phare historique et cernée par une forêt escarpée, la ville dévale paisiblement jusqu’à la mer en semant des bâtiments en briques rouges puis en bois coloré à mesure que l’on s’approche de son petit port de carte postale. Oui, cette île du Massachusetts a un charme encore palpable aujourd’hui, bien qu’elle ait basculé dans l’horreur après qu’une troupe de vampires a pris le contrôle des lieux. Depuis, la mer s’est retirée pour former une barrière infranchissable, isolant Redfall du reste du monde. Ne reste plus qu’une poignée de courageux luttant pour leur survie au milieu de maboules armés jusqu’aux canines et vouant un culte légèrement malsain aux vampires qui rôdent un peu partout.