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Reconfinement : comment des supermarchés ont contourné l'interdiction de vendre des biens non-essentiels

Les rayons jugés non-essentiels rendus inaccessibles dans les supermarchés, en raison de la fermeture des petits commerces. (AFP)

Par mesure d’équité avec les commerces non-essentiels, les supermarchés ne devaient, théoriquement, pas vendre de produits non-essentiels. Pourtant...

Le “ask and collect”, ou “demander et collecter”, c’est la stratégie employée par des supermarchés pour contourné l’interdiction de vendre des biens non-essentiels. En effet, depuis le reconfinement, les supermarchés ne devaient, théoriquement, pas vendre de produits non-essentiels par souci d’équité avec les petits commerces, sauf en “click and collect”.

Ce détournement du “click and collect”, qui a été mis en place depuis la mise en place du confinement fin octobre, consistait à commander des produits puis à venir les retirer en magasin. Comme le raconte Street Press, l’enseigne Carrefour a notamment utilisé le “ask and collect” dans plusieurs de ses magasins.

“La commande est récupérée par le responsable du rayon déposée à la caisse”

Concrètement, si les rayons des produits jugés non-essentiels, comme les jouets par exemple, étaient bien rendus inaccessibles, il était facile d’en acheter en magasin. Pour cela, raconte Street Press, “un guichet dédié a été installé. Situé en plein milieu de l’allée centrale, les clients viennent et sélectionnent les produits” poursuit le média, citant l’exemple d’un magasin Carrefour de l’Essonne.

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Vidéo : Certains supermarchés rhônalpins ne jouent pas le jeu du click & collect

La commande, une fois notée, est récupérée par le responsable du rayon concerné et directement déposée à la caisse spécifiquement dédiée. Bien loin de l’esprit du “click and collect” donc. Autre exemple cité par Street Press, celui d’un autre magasin de l’enseigne, toujours dans l’Essonne. En magasin, des affiches indiquent : “Retrouvez nous en point COMMANDES. Nos équipes vous préparent vos produits. Retirez-les 1h après au point RETRAIT”.

“C’est comme ça pour tous les supermarchés” Carrefour

Interrogée par Street Press, une déléguée syndicale CGT confie que “c’est comme ça pour tous les supermarchés” de l’enseigne, ajoutant que le “ask and collect” a été mis en place “deux ou trois jours après la fermeture des petits commerces”, détaille Dominique Hautier, également caissière à Carrefour Market Sud Seine-et-Marne.

Quelques jours après la mise en place de ce système de “ask and collect”, Bruno Le Maire mettait pourtant en garde contre cette pratique : “Le ask and collect doit cesser immédiatement”, lançait ainsi dans Le Parisien le ministre de l’Économie.

Une pratique qui “répond à un besoin”

Car la méthode a été constatée dans de nombreux magasins de différentes enseignes, début novembre. Le site de La Défense remarquait que le magasin Auchan qui s’y situe proposait ce système. Dans l’Ain, c’est une équipe de France 3 qui parvenait à commander, au centre du magasin, un jeu vidéo, retiré 10 minutes plus tard en drive. Le groupe concerné explique alors qu’il s’agit de "Ask and Collect" et reconnaît des “initiatives locales". "Cette pratique répond à un besoin”, précisait l’enseigne à France 3.

Selon Streetpress, un des magasins cités dans l’article a été contrôlée par la DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes), qui a fait cesser la pratique. Carrefour n’a pas réagi.

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