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RDC: le procès de l'opposant Salomon Kalonda retardé en raison de son état de santé

© RFI/Pascal Mulegwa

Jeudi, à la prison militaire de Ndolo, le procès du bras droit de Moïse Katumbi s’est tenue sans lui. Salomon Kalonda est accusé de trahison et d’intelligence présumée avec des officiers rwandais et de complicité avec la rébellion du M23. Des accusations que lui et ses proches qualifient de cabale et de montage du régime.

Avec notre correspondance à Kinshasa, Pascal Mulegwa

Détenu depuis cinq mois, Salomon Kalonda est affaibli par la maladie. Il est soigné depuis plusieurs semaines dans une clinique privée hautement sécurisée. Son médecin s’est opposé, dans un courrier adressé à la cour militaire, à toute extraction de force de l'opposant. Le procureur militaire s’impatiente, car le procès lancé le 17 août ne s’est pour le moment limité qu’aux questions procédurales de forme.

L’accusation souhaite que la prochaine comparution se tienne en audience foraine à l’hôpital. De quoi irriter la défense. « C’est contraire à tous les droits humains. Vous êtes en train d’imaginer Salomon Kalonda Della sous respirateur, sous assistance médicale, en train d’être interrogé par une justice militaire ? Pour répondre aux questions, il doit enlever le respirateur, après, il va remettre pour continuer à respirer… Cela va aboutir à un procès de la honte. Tout ce qu’on demande, c'est qu'on suspende les audiences pour un délai un peu plus long d’au moins trois mois pour permettre qu’on puisse le stabiliser. Donc il n’y a aucune raison de s’acharner sur lui », assène Maître Hervé Diakiese.

Les juges devraient se prononcer dans cinq jours, soit le 8 novembre, pour départager les deux camps.


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