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Ratios soignants-patients: En Australie, un pari gagnant qui pourrait inspirer la France

JULIEN DE ROSA / AFP

Burn-out, démissions, et difficultés de recrutement. Pour soulager les hôpitaux sous tension, le sénateur PS Bernard Jomier a relancé le débat sur l’instauration d’un ratio soignants-patients dans l’hémicycle ce mercredi 1er février. Chiffres et expérience australienne à l’appui.

Un cheval de bataille laissé à l’écurie. Alors que, pendant la pandémie de Covid-19, une dizaine de milliers de soignants a quitté l’hôpital selon une étude menée par la Fédération hospitalière de France (FHF) en novembre 2020, le sénateur PS Bernard Jomier a relancé les débats sur une méthode, bien connue, déjà discutée et jamais vraiment appliquée en France: l’instauration d’un ratio-soignants/patients. Soit l’attribution d’un nombre minimum de soignants pour la prise en charge d'un patient. Pour sa proposition de loi, adoptée au Sénat ce mercredi 1er février, l'inspiration lui vient tout droit d’un récent rapport de l’agence de l’emploi des métiers de la santé (AGEMS), selon lequel une meilleure rémunération n’est pas - au grand dam d’Emmanuel Macron et de son Ségur - le critère qui pousserait particulièrement les soignants à renfiler leur blouse.

Lire aussi"Une bombe à retardement" : la pénurie de soignants en Europe peut provoquer l’effondrement du système de santé (OMS)

En Australie, un pari réussi

Mais elle lui vient aussi du Nord-Ouest de l’Australie. Dans l’État du Queensland, depuis 2016, tous les hôpitaux publics sont désormais soumis à ces "standards capacitaires". La règle est simple: pas plus de 4 patients par infirmière pendant la journée, 7 durant la nuit, sans distinction entre les diverses unités. Avec cette mesure, le gouvernement Palaszczuk du Queensland faisait d’une pierre deux coups pour casser "le cercle vicieux des burn-out et des démissions", selon Gaetan Lafortune, économiste et spécialiste de la santé à l’OCDE.

C’est un pari réussi. Depuis 2015, le Queensland a recruté plus de 10.600 soignants (dont sages-femmes) en équivalent temps-plein pour désengorger les services de la cinquantaine d’hôpitaux publics que compte ce deuxième plus grand État de l’Australie.

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