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Rassemblement pro-palestinien à Paris: premières poursuites judiciaires pour 6 manifestants

Sur les six manifestants poursuivis, trois doivent être jugés lundi en comparution immédiate et deux ont accepté une procédure de plaider-coupable.

24 heures après le rassemblement pro-palestinien parisien, qui avait été interdit, les prmeières sanctions tombent. Six personnes, sur les 45 manifestants placés en garde à vue samedi faisaient ce dimanche l'objet de premières poursuites judiciaires, principalement pour des violences, a indiqué le parquet de Paris.

Les gardes à vue se poursuivaient dimanche soir pour cinq personnes, tandis que les procédures étaient classées pour 34 manifestants, dont 16 après un rappel à la loi, et 18 pour des infractions "insuffisamment caractérisées" selon le parquet.

Comparutions ce lundi

Sur les six manifestants poursuivis, trois doivent être jugés lundi en comparution immédiate et deux ont accepté une procédure de plaider-coupable, le sixième ayant bénéficié d'une composition pénale, une procédure prévue pour sanctionner les infractions de faible gravité.

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L'ensemble de ces manifestants avaient été interpellés samedi, notamment pour des soupçons de "participation à un groupement formé en vue de violences", "participation à un attroupement après sommation", "violences sur les forces de l'ordre" ou pour outrage.

Entre 2500 et 3500 personnes selon les autorités -4500 à 5000 selon les organisateurs-, s'étaient rassemblées samedi par petits groupes dans le quartier de Barbès (XVIIIe arr.), occasionnant des face-à-face parfois tendus entre manifestants et forces de l'ordre dans le nord de Paris.

Un déploiement policier massif - 4200 policiers et gendarmes mobilisés avec pour consignes la dispersion "immédiate" - avait empêché les manifestants, qui projetaient de se rendre vers Bastille, de déployer un cortège.

Au total, 367 personnes ont été verbalisées dans la capitale, avait indiqué le ministère de l'Intérieur samedi soir.

"Risques de troubles"

L'interdiction du rassemblement, prise jeudi par le préfet de police de Paris, Didier Lallement, à la demande du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, pour des "risques de troubles", avait été confirmée vendredi par la justice administrative.

Au total, les manifestations, un peu partout en France, ont réuni quelque 22.000 personnes selon le ministère de l'Intérieur. Elles sont intervenues sur fond d'escalade militaire inédite depuis 2014 entre Israël et le mouvement palestinien Hamas, dans et autour de la bande de Gaza, et de violences dans des villes israéliennes mixtes arabes et juives.

Depuis le début de ce nouveau cycle de violences le 10 mai, 192 Palestiniens ont péri dont au moins 58 enfants, et plus de 1200 ont été blessés, d'après un dernier bilan palestinien.

En Israël, dix personnes ont été tuées dont un enfant, et 282 blessées, dans les tirs de roquettes palestiniennes.

Article original publié sur BFMTV.com

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