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Le rapport de Serena Williams à sa maternité et sa carrière va parler à beaucoup de femmes

Serena Williams, ici le 6 juin 2021 à Roland-Garros.
Susan MullaneUSA TODAY Sports Serena Williams, ici le 6 juin 2021 à Roland-Garros.

Susan MullaneUSA TODAY Sports

Serena Williams, ici le 6 juin 2021 à Roland-Garros.

FIN DE CARRIÈRE - « Croyez-moi, je n’ai jamais voulu avoir à choisir entre le tennis et une famille. Je ne pense pas que ce soit juste », écrit Serena Williams dans le magazine américain Vogue. Dans une longue tribune, la star mondiale de tennis a annoncé prendre sa retraite, une décision liée en partie à sa vie de famille et à son rapport à la maternité, qui ont secoué ses priorités.

« Au début de ma carrière, je n’ai jamais pensé à avoir des enfants. Il y a eu des moments où je me suis demandé si c’était une bonne chose de faire naître des enfants dans ce monde, avec tous ses problèmes, raconte la championne aux 23 titres en Grand Chelem. Je n’ai jamais été très confiante ou à l’aise avec les bébés ou les enfants, et je me suis dit que si jamais j’avais un bébé, j’aurais des gens qui s’en occuperaient 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ».

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Jusqu’à la naissance de sa fille Olympia, il y a cinq ans. Si la joueuse, qui a « consacré toute sa vie au tennis », a remporté l’Open d’Australie en 2017 alors qu’elle était enceinte de deux mois, elle est devenue, contrairement à ce qu’elle avait anticipé, « une mère très impliquée. » « Je ne vais pas mentir, j’ai vraiment beaucoup de soutien, reconnait Serena Williams. Mais je suis aussi une mère incroyablement impliquée. »

« Rien n’est un sacrifice quand il s’agit d’Olympia »

« Mon mari vous dira que je suis trop impliquée, témoigne-t-elle. Le fait est que rien n’est un sacrifice pour moi quand il s’agit d’Olympia. Tout est logique. Je veux lui apprendre à lacer ses chaussures, à lire, à savoir d’où viennent les bébés et à connaître Dieu. Tout comme ma mère me l’a appris. (...) Tout ce qu’elle aime, j’aime aussi. »

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Alors qu’elle va avoir 41 ans, Serena Williams explique vouloir essayer d’avoir un second enfant et « agrandir sa famille ». Un choix qu’elle estime incompatible avec la suite de sa carrière de tenniswoman. « Je ne veux absolument pas être à nouveau enceinte en tant qu’athlète. J’ai besoin d’être à deux pieds dans le tennis ou à deux pieds en dehors », expose-t-elle.

La décision de prendre sa retraite a été pour elle particulièrement difficile et douloureuse. « Je ne voulais pas admettre, à moi-même ou à quiconque, que je devais arrêter de jouer au tennis, développe-t-elle (...) Lorque le sujet est abordé, j’ai une boule désagréable dans la gorge et je me mets à pleurer. La seule personne avec qui je me suis vraiment confiée est mon thérapeute ! »

Dans Vogue, elle fait aussi le bilan de son parcours d’athlète de haut niveau. Un bilan qui inclut ses difficultés en tant que mère. « Je suis passé d’une césarienne à une seconde embolie pulmonaire à une finale de Grand Chelem. J’ai joué pendant l’allaitement. J’ai joué pendant la dépression post-partum. Mais je n’y suis pas arrivée » regrette-t-elle, tout en nuançant : « Mais je me suis montrée 23 fois (NDLR en Grand Chelem), et c’est bien. En fait, c’est extraordinaire. Mais ces jours-ci, si je dois choisir entre construire mon CV de tennis et construire ma famille, je choisis la seconde option. »

À voir également sur Le HuffPost : La joueuse de tennis russe Daria Kasatkina fait son coming-out

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