La bourse est fermée
  • CAC 40

    7 322,39
    +59,02 (+0,81 %)
     
  • Euro Stoxx 50

    4 315,05
    +29,63 (+0,69 %)
     
  • Dow Jones

    33 274,15
    +415,12 (+1,26 %)
     
  • EUR/USD

    1,0847
    -0,0062 (-0,56 %)
     
  • Gold future

    1 987,00
    -10,70 (-0,54 %)
     
  • Bitcoin EUR

    26 182,71
    -30,75 (-0,12 %)
     
  • CMC Crypto 200

    621,79
    +7,58 (+1,23 %)
     
  • Pétrole WTI

    75,70
    +1,33 (+1,79 %)
     
  • DAX

    15 628,84
    +106,44 (+0,69 %)
     
  • FTSE 100

    7 631,74
    +11,31 (+0,15 %)
     
  • Nasdaq

    12 221,91
    +208,43 (+1,74 %)
     
  • S&P 500

    4 109,31
    +58,48 (+1,44 %)
     
  • Nikkei 225

    28 041,48
    +258,55 (+0,93 %)
     
  • HANG SENG

    20 400,11
    +90,98 (+0,45 %)
     
  • GBP/USD

    1,2332
    -0,0058 (-0,47 %)
     

Le rachat d’Atos par Airbus dans le viseur d’un fonds activiste britannique

Stephane Mahe

Un fonds activiste britannique veut empêcher le rachat de la partie cyberdéfense d'Atos par Airbus. Il a écrit une lettre à Guillaume Faury, directeur général d'Airbus le menaçant de procès s'il poursuivait dans cette voie. Il accuse la direction d'avoir des motivations politiques. Cette croyance est loin de faire l'unanimité, certains notant qu'Airbus n'était pas le candidat souhaité par l'Etat français.

Nouveau rebondissement dans le feuilleton Atos. Selon le Financial Times, Chris Hohn, à la tête de TCI, un gigantesque fonds de placement, a demandé à Airbus de renoncer au rachat de 29,9 % d’Evidian la partie d’Atos qui regroupe BDS (big data et services) et les super-ordinateurs Bull. Ce rachat serait avant tout dicté pour des raisons politiques très éloignées d’une quelconque réalité industrielle ou économique. Il s’agirait ni plus ni moins pour Airbus de renflouer une société couverte de dettes. Du coup, Chris Hohn a envoyé une lettre à Guillaume Faury, directeur général d’Airbus, pour demander des explications sur une transaction lui apparaissant entachée de considérations politiques.

Une phrase de Bertrand Meunier, président du conseil d’administration d’Atos a en particulier attiré son attention : "L'intérêt manifesté par Airbus pour devenir un actionnaire de référence témoigne de la reconnaissance des capacités uniques d’Evidian dans un environnement digital de plus en plus complexe, aux enjeux de sécurité accrus. À travers ce projet de partenariat majeur, nous pourrions accélérer l’ambition industrielle et la croissance future d'Evidian tout en assurant une souveraineté technologique en France et en Europe, dans les domaines critiques du cloud, de l’advanced computing, de la cybersécurité et de la digitalisation." Chris Hohn s’est étonné d’un rachat visant à "assurer une souveraineté technologique en France et en Europe. Cela suggère qu’il y a une motivation politique. La direction et le conseil d’administration ont le devoir d’agir au mieux des intérêts d’Airbus et de ses actionnaires", faute de quoi le fonds TCI se réserve le droit de plaider pour d’éventuels dommages si la transaction allait à son terme et si on trouvait des preuves qu’elle était motivée par des considérations politiques.

Airbus n'est pas le candidat de l'Elysée

TCI, le fonds activiste de Chris Hohn n’est pas un inconnu. En 2021 il a dégagé 9,5 milliards de dollars de bénéfice et revendi[...]

Lire la suite sur challenges.fr

Le patron d'Airbus confirme un intérêt pour les activités cyber d'AtosScission d'Atos: pourquoi son rachat par Airbus agace les actionnaires et l'EtatThales ne fera pas d'offre pour Evidian, future entité d'AtosComment le champion français du numérique Atos se divise pour se relancerAtos, les dessous d'une descente aux enfers