Rabuel (DomusVi) : "On ne délocalise pas un sourire"
En prélude au Sommet du bien commun, qui se tiendra à Toulouse les 1er et 2 juin, Sylvain Rabuel, président de DomusVi, détaille comment le service aux seniors est ancré dans les territoires
Challenges: En quoi le service aux seniors est-il un levier pour les territoires ?
Sylvain Rabuel: Nos résidences médicalisées (Ehpad) et toutes leurs offres de services sont une chance pour chaque territoire. Elles sont des réponses aux besoins essentiels de nos concitoyens en matière de vieillissement non seulement pour ceux qui y habitent mais également pour la communauté alentours. C’est ainsi que sera réussi le virage domiciliaire. A l’avenir, les services de nos résidences devront être accessibles aux personnes âgées vivant chez elle pour venir y déjeuner ou recevoir un soin. Nos résidences médicalisées sont aussi des lieux créateurs de "lien social" pour toutes les communautés dans et autour d’elles: résidents qui y habitent et leurs familles, professionnels qui y travaillent et leurs familles. A la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) qui concerne classiquement l’environnemental, le social et le sociétal, nous ajoutons, chez DomusVi, un T, pour la responsabilité territoriale tant l’ancrage dans chaque territoire est important.
Pourquoi DomusVi, un groupe international, tient-elle à cet ancrage local ?
Parce que l’accompagnement de la vieillesse se construit à partir du terrain et des besoins des personnes âgées, au plus près, pas de haut, ni de loin. C’est pourquoi chez nous, tout part de l’humain, tout part de la résidence ou du domicile de la personne aidée. Parce que c’est notre ADN, nous sommes "multi-local" depuis plus de 40 ans, nous interagissons dans un périmètre d’une dizaine de kilomètres. C’est comme cela que nous concevons nos métiers et nos missions.
Pourtant l’évolution du métier est décidée au niveau du groupe…
Non, notre boussole est et restera de laisser la plus grande autonomie à chacune de nos équipes de professionnels là où ils travaillent et de pratiquer la plus grande décentralisation de l’entreprise. Je dis souvent qu’il n’y a pas une entreprise DomusVi mais près de 600 soit autant que le nombre d’établissements et d’agences[...]
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