Réunion spéciale jeudi du Conseil des droits de l'homme à la demande de Kiev
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU va organiser jeudi à la demande de Kiev, soutenue par des dizaines de pays, une session extraordinaire sur "la détérioration de la situation des droits humains en Ukraine" envahie par la Russie.
Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU va organiser jeudi à la demande de Kiev, soutenue par des dizaines de pays, une session extraordinaire sur "la détérioration de la situation des droits humains en Ukraine" envahie par la Russie.
Il s'agit de la première réunion consacrée à ce sujet depuis que l'Assemblée générale de l'ONU a suspendu la Russie début avril, de la plus haute instance de l'organisation internationale en matière des droits de l'homme.
Toutefois, Moscou ayant anticipé sa suspension en renonçant à son statut de membre du Conseil des droits de l'homme, la Russie pourra participer aux travaux du Conseil jeudi si elle le souhaite en tant que pays observateur. Elle aura un droit de réponse.
Mais l'Ukraine poursuit malgré tout son combat diplomatique à Genève pour isoler l'envahisseur avec l'aide de ses principaux alliés occidentaux.
"Ensemble, nous envoyons un autre message fort à Poutine et à sa clique de criminels de guerre: vous êtes isolés comme jamais auparavant", a affirmé l'ambassadrice ukrainienne auprès de l'ONU, Yevheniia Filipenko, dans une vidéo publiée lundi sur Twitter.
Peu après, les Nations unies ont indiqué que la réunion se tiendrait le 12 mai, et précisé que la demande de Kiev était soutenue par 15 autres Etats membres du Conseil, dont la France, la Gambie, le Japon, le Mexique, les Etats-Unis et la Pologne, et par plus de 35 pays observateurs, dont la Bulgarie, la Hongrie, la Suisse et la Turquie.
Sur Twitter, la mission de l'Ukraine auprès des Nations unies appelle le Conseil des droits de l'homme à "agir en réponse aux horribles violations des droits de l'homme et crimes de guerre commis par la Russie en Ukraine".
"Nous voulons que l'ONU prenne des mesures concrètes pour lutter contre les violations des droits de l'homme commises par la Russie en Ukraine et les crimes de guerre qu'elle commet quotidiennement contre notre peuple", a demandé Mme Filipenko.
- Boutcha, Marioupol -
"Cela inclut, a-t-elle dit, une enquête de la Commissi[...]
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