Rénovation énergétique : ces travaux inefficaces voire contreproductifs
Qu’est-ce qu’une rénovation énergétique performante ? Y a-t-il des travaux à privilégier pour réussir la rénovation de son logement ? Et si oui, dans quel ordre faut-il les réaliser ? Voici quelques-unes des questions sur lesquelles se penche une récente étude, réalisée par la société Dorémi et le bureau d’études Enertech, pour le compte de l’Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). Ce rapport d’expertise dresse un constat alarmant des pratiques usuelles en matière de rénovation énergétique. La Stratégie nationale bas carbone (SNBC) impose en effet de réduire de 95% les émissions du bâtiment d’ici 2050, par rapport à 2015. Pour cela, le parc des maisons individuelles devra être conforme au niveau BBC rénovation (pour Bâtiment basse consommation), à cet horizon. Le label BBC fixe un seuil maximal de consommation des bâtiments, en fonction de différents critères, tels que la zone climatique ou l’altitude.
Or, la tendance actuelle ne permettrait pas d’atteindre cet objectif, affirme le rapport. Les rénovations engagées jusqu’ici, consistant à juxtaposer quelques travaux, seraient trop partielles et peu efficaces. “Le constat sur le terrain, en France et jusqu’à présent, est que la plupart des travaux dits ‘énergétiques’ relèvent plutôt de travaux d’entretien ou de maintenance (remplacement de fenêtres, d’une chaudière en fin de vie, etc.), ou encore d’approches opportunistes (offres à 1 euro) et non d'opérations de rénovation énergétique planifiées et coordonnées (...)
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