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Réforme des retraites: Sarkozy appelle la droite à "tenir compte des combats qui ont été les siens"

L'ancien président de la République Nicolas Sarkozy le 25 février 2022 à l'Elysée - Ludovic MARIN © 2019 AFP

Alors que plusieurs députés de droite ne souhaitent pas voter, en l'état, le texte de l'exécutif, l'ancien chef de l'État rappelle que les Républicains ont "fait campagne pendant la présidentielle de 2022 en défendant la retraite à 65 ans de Valérie Pécresse".

Un soutien bienvenu au moment où le camp présidentiel peine à rassembler derrière sa réforme des retraites. Dans les colonnes du Figaro Magazine, Nicolas Sarkozy s'adresse aux députés Les Républicains (LR), sans lesquels la majorité relative ne pourra passer son texte, à moins d'utiliser l'article 49.3.

"LR a fait campagne pendant la présidentielle de 2022 en défendant la retraite à 65 ans de Valérie Pécresse. La droite devrait tenir compte des combats qui ont été les siens", déclare l'ex-chef d'État.

Des propos destinés à certains parlementaires du groupe qui refusent, en l'état, de voter le texte du gouvernement, même si les chapeaux à plumes du parti s'y sont montrés favorables.

"La France populaire est pour le travail"

Ils sont entre 15 et 20 selon un comptage de BFMTV, qui n'est que provisoire. Leur position fragilise la majorité relative qui a besoin de glaner une quarantaine de voix dans les rangs des 62 députés de la droite. Ces élus pointent des "injustices", notamment sur les carrières longues. Ce sont, pour la plupart, des proches d'Aurélien Pradié, devenu co-numéro deux du parti et chantre d'une "droite populaire".

Paraissant s'adresser implicitement à ces députés récalcitrants, Nicolas Sarkozy indique que la droite "devrait se souvenir que la France populaire est pour le travail". Et cela "même quand on a l'impression contraire en lisant les sondages", selon lui.

Sarkozy favorable à un rapprochement entre LR et Renaissance à l'Assemblée

Depuis quelques mois, Nicolas Sarkozy crée des remous dans sa famille politique. Au second tour de l'élection présidentielle, il avait annoncé clairement qu'il voterait Emmanuel Macron là où la direction du parti s'était contentée d'un "aucune voix ne peut se porter sur Marine Le Pen".

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Surtout, l'ancien président de la République souhaite un rapprochement à l'Assemblée nationale entre sa famille politique et la majorité relative. Récemment, dans des propos rapportés par Le Figaro, il plaidait pour "un pouvoir qui tend la main" et "des gens dans l’opposition qui la prennent".

Article original publié sur BFMTV.com

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