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Réforme des retraites : premières tensions à cause du manque de place en commission

La commission des Affaires sociales, le 30 janvier 2023.
Site de l’Assemblée nationale, capture d’écran La commission des Affaires sociales, le 30 janvier 2023.

POLITIQUE - « Il y a de la place ici », « il reste des chaises vides ! » La cacophonie et le brouhaha régnaient ce lundi 30 janvier dans la salle choisie par la commission des affaires sociales, où les députés débutent l’examen du projet de loi sur la réforme des retraites.

Une fois n’est pas coutume, de nombreux élus non-membres de la commission ont voulu assister aux débats, comme c’est leur droit. « Apparemment il y aurait un petit problème de place. Je suis désolée mes chers collègues, mais il faut donner la priorité aux commissaires des affaires sociales », a d’emblée lancé la présidente de la commission Fadila Khattabi.

La situation chaotique a engendré un premier échange tendu entre les députés et la présidente. Le socialiste Arthur Delaporte s’est dit « étonné des conditions dans lesquelles nous avons été accueillis ce matin » et a réclamé le déplacement de « la commission des affaires sociales dans une salle plus grande, afin de permettre à tous les collègues qui le souhaitent de participer à nos travaux, plutôt que d’être contraints à devoir nous tasser sur ces bancs ».

« On a un problème de conditions de travail »

« J’aime bien le collectif, mais là on se sent plus encerclés que collectif. On est très très comprimés et je pense que dans une meilleure salle, on pourrait mieux se parler », s’est aussi plaint le député la France insoumise Hadrien Clouet. Le communiste Pierre Dharréville a fait la même demande pour éviter « les tensions inutiles ».

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« On va parler de conditions de travail dans ce texte et là, on a un problème de conditions de travail (...). Il est vraiment important que nous puissions changer de salle », a aussi souligné l’écologiste Sandrine Rousseau. Et Philippe Vigier (UDI) de renchérir : « C’est très bien que ces travaux suscitent beaucoup d’engouement. La seule chose madame la présidente, c’est que les places des membres titulaires de la commission devraient pouvoir être respectées. »

Du côté de la majorité, l’agacement était palpable alors que le fond du texte n’avait pas encore été abordé. « Je signale qu’il y aura 15 jours de séance publique et que la salle de la commission n’est pas la séance publique. Je dis ça, je dis rien », a fait remarquer Fadila Khattabi.

La Nupes entre le LR et le RN

« Vous auriez pu anticiper en amont et me faire part par le biais d’un courrier de vos remarques. Je ne pouvais pas prévoir à l’avance que, effectivement, une partie notamment de la Nupes serait massivement présente aujourd’hui. Et je tiens à vous dire qu’il y a encore de la place à ma droite ! », s’est encore agacée la présidente de la commission.

Le député Renaissance Sylvain Maillard a, lui, dénoncé les milliers d’amendements déposés, qui seront presque impossibles à étudier en seulement trois jours, et regretté que « la seule discussion soit sur la taille de la salle ». « C’est se moquer du travail de la commission des affaires sociales », a-t-il estimé. Au total, 7 000 amendements ont été déposés, dont 6 000 par la gauche.

Cyril Isaac-Sibille, du Modem, a soulevé un autre problème relatif à la présence de députés non-membres de la commission : « Depuis 5 ans que je siège, c’est la première fois qu’il y a autant de monde et c’est tant mieux. Maintenant pour la sérénité des débats, j’envisage les votes qui vont avoir lieu : comment allez-vous pouvoir savoir qui est membre de la commission et qui peut voter ? »

Fadila Khattabi a rapidement évacué la question, assurant que chacun savait qui faisait partie ou non du groupe, la liste étant d’ailleurs sur le site de la commission. « On va déjà commencer par ouvrir les chakras de bon matin », a-t-elle ajouté, jouant l’apaisement. Comme l’a remarqué l’AFP, les députés Nupes venus en nombre ont été contraints de s’asseoir entre les élus Les Républicains et Rassemblement national. L’examen du texte a enfin pu débuter.

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