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Réforme des retraites : avec sa motion de censure, Charles de Courson est le trait d’union des oppositions

Assemblée nationale

POLITIQUE - Il est le visage de la motion de censure la plus dangereuse pour Élisabeth Borne. Charles de Courson, 70 ans dont trente passés dans l’hémicycle de l’Assemblée, défend ce lundi 20 mars une « motion de censure transpartisane ». Respecté pour son expérience et sa bonne connaissance des rouages du Parlement, le député de la Marne est d’ailleurs susceptible de coaliser des voix de la gauche, du RN et de quelques LR pour tenter de faire tomber le gouvernement et son texte controversé, comme vous pouvez le voir dans notre vidéo en tête d’article.

Un paradoxe pour ce député libéral qui a fait campagne pour la présidentielle au côté de Valérie Pécresse, dont le programme promettait un report de l’âge légal à 65 ans, contre les 64 ans de la réforme du gouvernement d’Élisabeth Borne.

« C’est un mec que j’apprécie, mais son positionnement actuel n’est pas consistant, ce n’est pas bien », critique logiquement le macroniste Jean-René Cazeneuve. La gauche, elle, applaudit Charles Amédée du Buisson de Courson, de son nom complet : « Quand la noblesse rejoint le tiers État », s’amuse même le patron du Parti socialiste Olivier Faure sur Twitter.

Un conservateur aux côtés de la gauche

À l’Assemblée, l’intéressé est souvent présenté comme un « moine-soldat » en raison de sa combativité et de sa rectitude en commission des Finances. « Il est très technique, c’est notre grimoire. Il a un peu ce côté Père Castor », sourit l’Insoumise Alma Dufour, qui aime sa « sagesse » malgré leurs désaccords sur pratiquement tout, hors retraites (et opposition au gouvernement).

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L’élu marnais n’a d’ailleurs pas de mots assez durs pour critiquer la réforme. « Votre projet n’a pas de légitimité démocratique », « la confiance, vous ne l’avez pas », avait-il d’emblée lancé au gouvernement le 6 février.

Or en dépit de son profil, ce n’est pas la première fois que le parlementaire monte au front aux côtés de la gauche de l’hémicycle. En janvier 2019, il s’était dressé contre la loi « anticasseurs », se posant en gardien des libertés publiques contre des interdictions administratives de manifester. « Où en sommes-nous mes chers collègues ? C’est la dérive complète ! On se croit revenu sous le régime de Vichy », avait lancé ce fils de résistant, sous les vives protestations de la majorité.

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