Réforme des retraites : vers un mardi noir dans les transports
La circulation des trains sera "très fortement perturbée" mardi, pour la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, en particulier pour les trains régionaux TER et Transilien, et sera "fortement perturbée" pour les TGV, a annoncé dimanche la SNCF.
La circulation des trains sera "très fortement perturbée" mardi, pour la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, en particulier pour les trains régionaux TER et Transilien, et sera "fortement perturbée" pour les TGV, a annoncé dimanche la SNCF. La compagnie ferroviaire prévoit deux TGV sur cinq sur l'axe Nord, un sur deux dans l'Est, un sur quatre sur l'arc Atlantique, un sur deux sur le Sud-Est et deux sur cinq pour les Ouigo. Pour les trains régionaux, elle prévoit deux TER sur 10 en moyenne, et en Ile-de-France un train sur trois sur les lignes A, B, H et U, ainsi qu'un train sur quatre sur la ligne K, et un train sur 10 pour les lignes C et D (en partie fermées), E, J, L, N, P et R, selon un communiqué.
La direction générale de l'aviation civile (DGAC) a annoncé dimanche avoir demandé aux compagnies aériennes de réduire mardi de 20% leur programme de vols à l'aéroport de Paris-Orly en prévision de la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. La DGAC indique dans un communiqué qu'un préavis de grève a été relayé par plusieurs syndicats représentatifs des contrôleurs aériens. "En dépit de ces mesures préventives, des perturbations et des retards sont néanmoins à prévoir", indique la DGAC qui invite à reporter les déplacements dans la mesure du possible. Le ministre délégué en charge des Transports, Clément Beaune, a déclaré dimanche s'attendre mardi à une journée "difficile, voire très difficile" dans les transports publics, avec de fortes perturbations.
Les syndicats galvanisés
Galvanisés par le succès de leur première mobilisation contre la réforme des retraites, les syndicats appellent à de nouvelles manifestations massives mardi, mais la Première ministre s'est montrée ferme dimanche sur le report de l'âge de départ qui n'est "plus négociable". "Ça n'est plus négociable, la retraite à 64 ans et l'accélération (de l'allongement de la durée de cotisation, NDLR) de la réforme Touraine", a affirmé sur franceinfo El[...]
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