Récession et dette publique : «La France va subir de plein fouet la fin de l’ère des taux bas»

Capital · (Sefa Ozel / Getty Images)

A force d’entendre parler d’augmentation de la dette publique, le plus grand nombre a fini par s’y habituer, depuis les investisseurs chevronnés jusqu’au grand public, en passant par les dirigeants politiques et monétaires de la planète. En France, le poids de la dette publique dans le PIB est ainsi passé de 20% en 1980 à 60% à la fin des années 1990, puis 80% en 2009, 100% en 2017, 117,4% au plus haut au premier trimestre 2021 et actuellement 112%. Mais, bizarrement, quasiment personne ne s’en émeut. Encore mieux ou plutôt encore pire, on veut de plus en plus nous faire croire que la dette publique n’est absolument pas dangereuse, voire qu’il ne faudra pas la rembourser. Quel tissu de mensonges et surtout quel manque de réalisme et de responsabilité !

Pourtant, le montant de la dette publique française en monnaie sonnante et trébuchante a de quoi donner le tournis : 3 046,9 milliards d’euros à la fin du deuxième trimestre 2023. Entre le premier trimestre 2012 et le deuxième trimestre 2023, la dette publique français a explosé de 63,4%, contre +39,5% dans l’ensemble de la zone euro hors France, +40,9% en Italie et +19,1% en Allemagne. La France est donc bien la championne de l’augmentation de la dette publique au sein de l’Union économique et monétaire (UEM).

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