Publicité
La bourse est fermée
  • Dow Jones

    39 851,87
    +91,79 (+0,23 %)
     
  • Nasdaq

    16 401,44
    +1,92 (+0,01 %)
     
  • Nikkei 225

    40 168,07
    -594,66 (-1,46 %)
     
  • EUR/USD

    1,0791
    -0,0039 (-0,36 %)
     
  • HANG SENG

    16 541,42
    +148,58 (+0,91 %)
     
  • Bitcoin EUR

    65 570,61
    +1 825,58 (+2,86 %)
     
  • CMC Crypto 200

    885,54
    0,00 (0,00 %)
     
  • S&P 500

    5 262,67
    +14,18 (+0,27 %)
     

Règlements de comptes au Vatican

«J’avance en eau profonde» était la devise du cardinal Angelo Becciu, qui comparaîtra depuis mardi dans un procès hors norme. L’ancien numéro 2 de la secrétairerie d’État est accusé avec neuf autres ecclésiastiques et laïques – dont une jeune femme – de détournement de fonds, d’abus de pouvoir et de subornation de témoin.

On y vient en audience, ou pour entendre la messe. Plus rarement pour un procès. C’est pourtant ce à quoi est «invité» le cardinal Angelo Becciu, qui fut considéré jusqu’à sa chute, il y a dix mois, comme l’un des proches du pape François. Il comparaît avec neuf autres prévenus devant la justice du Vatican, dont on oublie parfois que c’est aussi un État. La litanie des chefs d’inculpation est éloquente : escroquerie, détournement, blanchiment, extorsion, faux, etc. Le 27 mars dernier, la présence du pape François à l’inauguration de la 92e année judiciaire n’était pas fortuite. Devant le président du Conseil, Mario Draghi, et Marta Cartabia, sa garde des Sceaux, venus lui apporter le soutien de l’Italie au milieu d’un parterre d’évêques et de magistrats, il affichait sa volonté de «transparence absolue des finances» et de «répression des délits financiers». Quelques semaines plus tard, il signait un «motu proprio» selon lequel les évêques dépendraient désormais d’un tribunal d’instance et non plus de la Cour de cassation.

Le cardinal Angelo Becciu, 73 ans, en septembre 2020.
Le cardinal Angelo Becciu, 73 ans, en septembre 2020.

Le cardinal Angelo Becciu, 73 ans, en septembre 2020. © Gregorio Borgia/AP/SIPA (...)
Lire la suite sur Paris Match