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Le rôle des activités humaines est confirmé dans l’augmentation des précipitations extrêmes

Les simulations climatiques avaient attesté l’impact de l’Homme sur une future augmentation des précipitations extrêmes. Une équipe américaine vient de démontrer cette même influence des activités humaines pour les précipitations des années 1982 à 2015.

Belgique, Allemagne, Chine… Alors que les précipitations sont dévastatrices dans de nombreux pays en ce mois de juillet 2021, une équipe américaine vient de démontrer l’influence de l’Homme sur l’augmentation de ces pluies extrêmes dans notre passé récent. Cet accroissement était déjà prévu par les modèles climatiques, mais seulement pour les décennies à venir. Les activités humaines apparaissaient alors clairement, dans ces simulations du climat futur, comme l’une des sources de cette accentuation des événements extrêmes.

"Les précipitations extrêmes sont très complexes à étudier"

Les activités humaines jouent un rôle dans ces événements climatiques à cause d’un phénomène de thermodynamique. Plus l’atmosphère est chaude, plus elle peut contenir d’humidité, et plus les pluies peuvent ainsi être intenses. C’est donc le réchauffement climatique, causé notamment par nos rejets de gaz à effet de serre, qui contribue à augmenter la quantité de précipitations. Concernant les précipitations passées, il était jusqu’à présent difficile d’observer le lien entre ces événements climatiques et le rôle de l’Homme. "Les précipitations extrêmes sont très complexes à étudier, car elles mettent en jeu des processus physiques délicats à simuler par les modèles climatiques" explique Mathieu Vrac, chercheur au laboratoire des sciences du climat et de l'environnement à Paris, interrogé par le site La Recherche. Elles sont, de plus, très inégales spatialement et temporellement. Ce qui également le cas des bases de données de recherche, elles aussi très locales.

Inondations en Allemagne, juillet 2021. Crédit : Pixabay

Réseau de neurones et machine learning

Grâce à un réseau de neurones, un dispositif d’intelligence artificielle, les climatologues américains ont pu mettre en évidence ce lien dans une étude publiée dans . Ce réseau, entraîné par du machine learning, possède la capacité de prendre en compte toutes ces incertitudes. Il a ainsi permis aux chercheurs d’étudier ces précipitation[...]

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