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Cette « révolution » de la fiscalité des multinationales que Biden prépare

Après les volte-face de Donald Trump, Joe Biden semble déterminer à mettre fin à la concurrence fiscale internationale qui siphone les revenus des tats.
Après les volte-face de Donald Trump, Joe Biden semble déterminer à mettre fin à la concurrence fiscale internationale qui siphone les revenus des tats.

La négociation cruciale pour une meilleure taxation des multinationales à travers le monde, en pourparlers depuis plusieurs années à l'OCDE, avait du plomb dans l'aile. Donald Trump lui avait asséné de rudes coups. Le nouveau président américain et sa secrétaire au Trésor, Janet Yellen, viennent de la ressusciter. Pour financer son plan d'investissement massif dans la transition énergétique et les infrastructures, Joe Biden veut augmenter le taux d'imposition fédéral sur les sociétés aux États-Unis de 21 % à 28 %. Parallèlement, il promet de mettre en place une imposition minimale des multinationales américaines de 21 %, quel que soit le pays dans lequel elles opèrent. Autrement dit, si un pays taxe comme l'Irlande les profits de Google à 12,5 %, les États-Unis prélèveront un complément sur l'activité irlandaise de 8,5 %. De quoi dissuader la stratégie de la concurrence fiscale qui tire à la baisse les taux d'imposition, y compris au sein de l'Union européenne !

La proposition de Joe Biden est d'autant plus impressionnante que l'OCDE prévoyait timidement d'appliquer un taux d'imposition minimal de 12,5 % pour mettre un terme aux paradis fiscaux. « C'est une vraie révolution fiscale internationale, il faut bien le mesurer », se réjouit le ministre français de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, qui se bat depuis qu'il est en fonction pour obtenir un accord sur ce « pilier 2 » de la négociation internationale. « Sur ce pilier, nous avons un alignement [...] Lire la suite