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Régionales : l'ancien monde fait de la résistance

Les bons bilans des présidents sortants  ont fait la différence. Parti socialiste, Les Républicains : les vieux partis n’ont pas dit leur dernier mot.

Dans son QG près de la gare Saint-Lazare, Valérie Pécresse a dû s’isoler pour écouter les mots chaleureux d’Alain Delon. L’acteur, qui lui avait déclaré sa flamme la semaine dernière dans Paris Match, s’est réjoui sitôt connus les confortables résultats de sa femme politique préférée, celle qui se verrait volontiers à l’élysée en 2022. Comme tous les sortants de droite (à l’exception de Renaud Muselier), la présidente de l’Île-de-France se trouve largement en tête avec quasiment 36 % des voix, loin devant les 13 % du lepéniste Jordan Bardella et les 12 % de l’écologiste Julien Bayou. Elle reste toutefois sous la menace de la coalition de gauche (EELV a fusionné lundi avec les listes PS et LFI) et s’attend à une violente fin de campagne.

Les médiatiques Éric Dupond-Moretti et Gérald Darmanin ont échoué avec un dérisoire 9 %

Xavier Bertrand n’aura pas ce souci. « Pas triomphalisme », a-t-il passé comme consigne à ses équipes, dès les premiers résultats. À 20 heures, le candidat s’est néanmoins offert une traversée très présidentielle de la place de l’Hôtel-de-Ville de Saint-Quentin, main dans la main avec sa jeune femme, Vanessa. Visage marmoréen, il n’a pas cillé quand de jeunes supporteurs ont bruyamment lancé sur son passage : « Notre futur président… » Conscient que la fête est gâchée par l’abstention, le patron des Hauts-de-France a préféré ensuite avoir le triomphe modeste. Il a pourtant bel et bien plié le match dès le premier tour. Et, au-delà, marqué les esprits. Son pari risqué de cumuler en même temps campagnes régionale et présidentielle a viré à l’impeccable coup gagnant. Non seulement l’ancien maire de Saint-Quentin a inversé le rapport de force avec le Rassemblement national – qui recule en six ans de 40(...)


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