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Dans « QVEMA », Si Si La Paillette a conquis le jury

si si la paillette
M6 si si la paillette

TÉLÉVISION - Elles ne demandent qu’à mettre des paillettes dans nos vies. Et pour deux des jurés de Qui veut être mon associé, c’est gagné. Ce mercredi 8 février, date de diffusion du dernier épisode de l’émission de M6, deux sœurs ont tapé dans l’œil des investisseurs : Chloé et Lorène Pernet.

Ensemble, elles sont venues dans leurs habits de lumière présenter leur entreprise Si Si La Paillette, start-up française qui, comme son nom l’indique, commercialise depuis quelques années… des paillettes. Mais pas n’importe lesquelles : les leurs sont biodégradables car fabriquées à base de plantes et non de plastique.

L’entreprise est bien connue des fêtards de la capitale, mais pas seulement. Lancée en 2020, en pleine pandémie de Covid-19, elle a déjà conquis plus de 20 000 clients sur son site web et 58 000 abonnés sur Instagram. En France et en Europe, les produits de Si Si La Paillette sont revendus dans plus de 350 boutiques, dont la leur, entièrement dédiée à la paillette.

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Cerise sur le gâteau, les deux fondatrices revendiquent un chiffre d’affaires de plus de 1 million d’euros en l’espace de seulement deux ans.

Paillettes, crypto et finance

Devant la croissance de leur entreprise, elles ont proposé, ce mercredi dans QVEMA, 5 % du capital de leur société contre 100 000 euros d’investissement. Ce qu’elles ont obtenu : 200 000 euros contre 14 %. C’est la combinaison des offres proposées par Éric Larchevèque et Jean-Pierre Nadir.

« Ça nous a agréablement surprises. Ce ne sont pas les profils les plus proches des paillettes », nous a confié l’une des deux fondatrices, Chloé Pernet, peu avant la diffusion de l’émission. Elle ajoute : « C’est cool. D’une part, ça veut dire que notre business est solide. Et que ça peut convaincre des investisseurs qui font de la crypto et de la finance. »

L’entrepreneuse et sa sœur n’ont pas hésité avant d’accepter l’offre, proche de leur valorisation. « Tu te trouves dans un tel moment d’euphorie et de stress […]. Tu as trois minutes en pleine pression. Ce n’est pas un moment où tu arrives à avoir des réflexions complexes, se souvient la cheffe d’entreprise. J’ai jamais été autant en panique de ma vie. »

« On ne s’attendait pas à ce que ça pète »

L’idée de passer à la télé s’est faite à tâtons, puis « on s’est dit que ce serait une bonne opportunité de faire connaître notre marque auprès du grand public », ajoute Chloé Pernet. Les audiences de QVEMA sont bonnes, la saison 2 ayant, par exemple, enregistré autour de 1,75 million de téléspectateurs en moyenne. Le programme a déjà changé la carrière de plus d’un entrepreneur.

Et fait crasher autant de site web après un passage sur M6. En prévision, Si Si La Paillette a revu le sien avec une agence. « Le dernier, je l’avais codé toute seule dans ma chambre il y a trois ans », se remémore la fondatrice en riant, avant d’ajouter : « Ça fait quatre mois [depuis le tournage] qu’on se prépare, qu’on fait des stocks avant l’afflux de nouvelles commandes ».

Les 200 000 euros ne sont pas de refus. Ils vont permettre de renflouer la trésorerie, mais aussi de consolider l’entreprise qui grandit à la vitesse de l’éclair, au risque de prendre parfois de court ses créatrices. « Au départ, on n’était pas en mode start-up. On était sur un produit de niche associé au milieu de la fête. On ne s’attendait pas à ce que ça pète », nous explique Chloé Pernet.

Si Si La Paillette compte aujourd’hui une quinzaine d’employés. Parmi ses projets d’avenir, il y a bien sûr le développement de nouveaux produits, et peut-être l’ouverture d’un pop-up store dans un quartier plus fréquenté de Paris. Il y a aussi un rêve : maquiller pour de vrai Inès Reg. Car oui, Kevin. Les calculs sont bons.

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