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Qu'est-ce que le "mur des cons"?

La Cour de cassation examine mardi le pourvoi de l'ancienne présidente du Syndicat de la magistrature, Françoise Martres, dans l'affaire du "mur des cons". C'était en avril 2013 et la polémique enclenchée avait été vive. Les images, filmées au téléphone portable par un journaliste de France 3, avaient été diffusées deux semaines plus tard sur le site d'Atlantico : on y voyait, dans les locaux parisiens de ce syndicat - classé à gauche -, un trombinoscope de personnalités politiques, la plupart de droite ou d'extrême droite, de magistrats, de journalistes et d'intellectuels. A côté, une petite inscription : "Avant d'ajouter un con, vérifiez qu'il n'y est pas déjà."

En janvier 2019, le tribunal correctionnel de Paris avait estimé que Françoise Martres, "éditrice du mur" car présidente du syndicat à l'époque, avait bien commis une injure publique - contrairement au parquet qui avait requis la relaxe - et l'avait condamné à 500 euros d'amende avec sursis, ainsi qu'à verser 5.000 euros de dommages et intérêts à un père de victime et 10.000 euros au titre des frais de justice. Il s'agissait du général Philippe Schmitt, dont la fille avait été assassinée par un récidiviste dans un RER et qui avait critiqué le "laxisme" de certains juges. Pour des motifs de forme, elle avait été relaxée des poursuites engagées par des politiques de droite et d'extrême droite dont les portraits étaient épinglés pêle-mêle sur ce panneau.

La décision avait été confirmée en appel en décembre 2019. Mais ...


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