Quels sont les secrets de la carte à puce, ce coffre-fort qui vous protège depuis 50 ans ?
C’est un coffre-fort miniature que vous utilisez en permanence. Lorsque vous effectuez un paiement, il prouve votre solvabilité. Il vous permet aussi de franchir des frontières, d’ouvrir votre voiture, de passer des appels… Bref, de montrer au monde entier qui vous êtes. Ce «dispositif d’authentification», pour utiliser le langage des ingénieurs, fête son 50e anniversaire en 2024 : il s’agit de la carte à puce et, cocorico, c’est une œuvre française. Inventé en 1974 par l’autodidacte Roland Moreno, cet objet du quotidien est toujours fabriqué en France. Y a-t-il un avenir pour cette technologie avec le déploiement de la reconnaissance faciale et des autres solutions biométriques ? Pour avoir la réponse, direction Gémenos (Bouches-du-Rhône), dans l’usine de Thales, fleuron de la défense.
Une puce nichée dans un badge (encore une !) nous est nécessaire pour entrer dans ce temple de la sécurité. Plus de 900 personnes travaillent sur ce site pour fabriquer des cartes bancaires, des documents d’identité, des cartes SIM… Chaque jour, l’entreprise réalise 1 à 1,5 million de produits. Et l’activité ne faiblit pas. En 2023, le pôle «identité & sécurité numériques» (ou Thales DIS) a enregistré un chiffre d’affaires de 3,3 milliards d’euros, en hausse de 4,1%. Sans le savoir, vous avez peut-être un morceau de Thales dans votre portefeuille : l’entreprise estime qu’elle équipe une personne sur trois en France, que ce soit sur les cartes bancaires ou sur les cartes SIM.
L’infiniment petit, (...)
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