Quels accords militaires pourraient construire Vladimir Poutine et Kim Jung-un ?
Les premières images de la rencontre entre Kim Jong-un et Vladimir Poutine commencent à circuler dans tous les médias internationaux. Poignée de main, discussions, dîner en l’honneur du dirigeant nord-coréen… la camaraderie des deux chefs d’Etats semble être au plus haut. Kim Jung-un a profité son premier déplacement international depuis la crise sanitaire due à l'épidémie de covid pour réaffirmer son soutien sans faille à la Russie, et lui promettre une “grande victoire” en Ukraine.
Que se cache-t-il derrière cette promesse ? La teneur des échanges de ce mercredi matin ne fait que peu de doute. Les ministres russes de la défense Sergueï Choïgou et de l'industrie Sergueï Lavrov sont présents. Plusieurs hauts-responsables coréens de l'armée sont aussi montés dans le train avec Kim Jung-un pour rencontrer la délégation russe. Autre gros signal : la rencontre a eu lieu au Cosmodrome Vostotchny, dans l'est de la Russie, une base spatiale. Depuis ce lieu emblématique, Vladimir Poutine a annoncé entrevoir “des perspectives” de coopération militaire avec son homologue nord coréen, malgré les sanctions internationales qui pèsent sur le petit pays.
De l’autre côté du globe, Washington craint un approvisionnement en armes de Moscou via la Corée du Nord. N’étant pas entré en guerre depuis plus de 70 ans, l’Etat nord-coréen posséderait de nombreux missiles de conception soviétique, estime Baptiste Fallevoz, journaliste, sur France 24. Ce sont eux qui pourraient directement intéresser le pouvoir (...)