Pour Quatennens (LFI), il n'y a "pas d'arrangement possible" avec le gouvernement

AFP/Archives - JULIEN DE ROSA

Le chef de l'État a chargé samedi sa Première ministre de sonder les groupes parlementaires afin de former un "gouvernement d'action" début juillet.

Le numéro 2 de La France insoumise Adrien Quatennens a affirmé ce dimanche 26 juin qu'il n'y avait "pas d'arrangement possible" avec un gouvernement , assurant qu'il n'y avait "pas de risque" d'un éclatement de la sur la question.

a chargé samedi de sonder les groupes parlementaires afin de former un "" début juillet.

A France Inter, Franceinfo et Le Monde, le député du Nord a répondu que participer à un gouvernement de coalition "n'aurait aucun sens" et serait "illisible", car "on n'a pas entendu (Emmanuel Macron) bouger ni reculer d'un iota sur la réforme des retraites, ni sur la volonté d'imposer 15 à 20 heures de travail en contrepartie du RSA" notamment.

Rejoindre le gouvernement "n'aurait aucun sens et participerait des combines que nous ne voulons pas", a-t-il insisté: "nous lui avons dit, il n'y a pas d'arrangement possible".

"Nous avons un mandat et il est clair, celui d'être dans l'opposition", a ajouté Adrien Quatennens.

''Nous voulons fonctionner ensemble''

Le chef de l'État a évoqué des discussions "des communistes aux LR", écartant d'emblée le RN et LFI qui pour lui ne sont pas des "partis de gouvernement".

Mais l'élu insoumis estime qu'il n'y a "pas de risque" d'un éclatement de la Nouvelle union populaire économique et sociale (Nupes). "Je ne crois pas, je ne vois pas comment un seul communiste" pourrait être tenté, a-t-il notamment souligné, remarquant que le numéro un du PCF Fabien Roussel, qui avait eu l'air un temps séduit, "a rétropédalé".

"Je crois que la première personne qui au sein de la Nupes mettrait un seul doigt dans la proposition d'Emmanuel Macron, cela serait une purge absolue", a-t-il insisté.

"Nous avons installé un intergroupe parlementaire, [...]

Lire la suite sur challenges.fr

A lire aussi