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Qu’est-ce qu'Areva, qui fête ses 20 ans et qui est devenu Orano en 2018 ?

Areva est née en 2001 de la fusion de trois anciennes entreprises françaises du nucléaire, dont Framatome et Cogema. A sa création, le groupe est entre autres l’un des précurseurs de la construction de réacteurs de dernière génération, les EPR. En 2004, l’entreprise est choisie pour la construction de l’EPR d’Olkiluoto, en Finlande. C’est en partie ce chantier qui va faire chuter le champion hexagonal. Les travaux, qui devaient prendre fin en 2009, ne sont toujours pas achevés, en raison de retards et de défaillances techniques. Areva connaît des problèmes similaires en France, avec le chantier interminable de l’EPR de Flamanville.

Un groupe scindé en trois

Ces difficultés, couplées à des affaires de corruption, ainsi qu’à la catastrophe nucléaire de Fukushima de 2011, ont contraint le groupe à se restructurer. En 2017, Areva est scindé en trois. Orano s’occupe de la gestion du cycle de l’uranium (extraction, enrichissement, gestion des déchets…). Framatome, qui appartient à 75,5 % à EDF, gère la construction des réacteurs. Et Areva SA, une structure temporaire, est chargée de régler les problèmes financiers liés à l’EPR finlandais.

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Dirigée par Philippe Knoch depuis 2018, Orano se spécialise notamment dans la fin de vie de l’uranium. Le 19 août, l’entreprise de 16.500 salariés a signé un contrat d’un milliard d’euros avec des électriciens allemands pour le renvoi de déchets nucléaires traités en France vers l’Allemagn...


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