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Qu’est-ce que le « kill switch » qu’Uber utilisait pour échapper aux perquisitions ?

Qu’est-ce que le « kill switch » qu’Uber utilisait pour échapper aux perquisitions ? (numerama_fr_articles_937)

Les révélations Uber Files par un consortium de journalistes ont remis sur le devant de la scène le terme « kill switch », une sorte de bouton court-circuit qui permettait à l'entreprise de désactiver des ordinateurs à distance en cas de perquisition de la police. Des méthodes planifiées et très encadrées, pour une start-up qui a toujours dit publiquement vouloir se conformer à la loi.

Les révélations Uber Files par un consortium de journalistes ont remis sur le devant de la scène le terme « kill switch », une sorte de bouton court-circuit qui permettait à l’entreprise de désactiver des ordinateurs à distance en cas de perquisition de la police. Des méthodes planifiées et très encadrées, pour une start-up qui a toujours dit publiquement vouloir se conformer à la loi.

L’expression « kill switch » est entrée dans l’actualité ce 11 juillet 2022, adossée au nom d’Uber, l’entreprise de mise en relation entre clients et VTC (voiture de transport avec chauffeur). On la retrouve dans plusieurs enquêtes de médias français, comme France Info, qui font partie du consortium de journalistes à qui le Guardian a partagé une centaine de milliers de messages internes, qui mettent en lumière des pratiques controversées d’Uber.

Parmi ces révélations, on trouve l’utilisation d’un « bouton court-circuit », comme on pourrait le traduire en français. Il a été utilisé pour empêcher les autorités d’accéder à des informations de l’entreprise lors de perquisitions.

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« L’accès aux outils informatiques a été coupé immédiatement. La police ne pourra pas récupérer grand-chose, voire rien du tout », a par exemple envoyé un cadre d’Uber à un autre, après une perquisition dans les locaux parisiens d’Uber au printemps 2015, apprend-on chez France Info.

Qu’entend-on par « kill switch » ?

Le « kill switch » est en fait une série de manipulations informatiques pour désactiver à distance les comptes des employés perquisitionnés et verrouiller leurs ordinateurs,

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