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Pétrole : ce monceau de dettes qui fait peur aux marchés

Pétrole : ce monceau de dettes qui fait peur aux marchés

124 milliards de dollars… du simple au double en 2 ans seulement ! Le chiffre donne le tournis aux investisseurs, et recommence à inquiéter. C’est le montant des dettes accumulées par les 4 plus grands pétroliers du monde, les américains ExxonMobil et Chevron, et les britanniques Shell et BP. Leur santé financière devient de plus en plus fragile.

La forte hausse des prix du pétrole ces derniers temps, notamment en début d’année, a de nouveau propulsé le baril vers 50 dollars, niveau d’équilibre qui satisfait à peu près tout le monde, producteurs, industriels, et marchés financiers.

Grands consommateurs de cash

Mais cette amélioration a eu tendance à occulter le principal : même si le chiffre d’affaires, les bénéfices et aussi les cours de bourse des pétroliers s’est amélioré, leur structure financière s’est paradoxalement beaucoup fragilisé, et a continué à se détériorer, même avec le rebond des prix du brut.

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En effet, ces grands industriels sont très gourmands en cash. Il leur sert à alimenter leur activité régulière, leurs projets d’investissement et d’exploration (même si ces derniers se sont considérablement réduits ces dernières années), et aussi et surtout payer leurs dividendes, essentiels pour conserver un actionnariat stable et garantir du rendement.

Double-fragilité

Et au vu de la crise structurelle que le secteur a connu ces dernières années, les grandes majors ont beaucoup emprunté sur les marchés, afin de financer leurs besoins. Le contexte était propice : qui dit structure financière fragilisée dit plus grand risque pour l’investisseur, et donc plus de rendement. Même si du coup il leur fallait dépenser plus, ils pouvaient mettre de la dette sur le marché à bon prix, avec l’environnement actuel de taux bas ou négatifs.

Mais le résultat est que ces mastodontes sont doublement fragilisés : ils doivent poursuivre le rééquilibrage de ...

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