Purgé de la moitié de ses salariés, Twitter supprime quelques dizaines de postes supplémentaires
Une nouvelle salve de licenciements frapperait Twitter, rapporte Bloomberg. Les salariés qui restent en place espèrent peut-être que l'entreprise retrouvera un peu de sérénité une fois que Elon Musk aura passé la main à son successeur, dont l'arrivée est annoncée à la fin de l'année.
"Je dois stabiliser l'organisation, m'assurer qu'elle est dans une situation saine et que la feuille de route est clairement définie", expliquait Elon Musk le 15 février, après avoir admis qu'il pourrait trouver quelqu'un d'autre que lui pour diriger Twitter "aux alentours de la fin de cette année". En attendant, la chasse aux dépenses continue de faire des victimes, au sein de l'organisation du réseau social.
Samedi 25 février, "plusieurs dizaines de salariés" auraient reçu l'email tant redouté du samedi matin, qui leur informe de leur licenciement. D'autres salariés n'auraient pas eu droit à cette courtoisie : ce n'est que face au rejet de leurs identifiants par le système interne à Twitter qu'ils auraient compris que leur contrat avait pris fin. Voilà du moins ce que rapporte l'agence Bloomberg, suite à des fuites en provenance de "personnes proches du dossier". Personne ne confirme, chez Twitter Incorporated.
Selon le New York Times, au moins 200 salariés auraient licenciés ce week-end
Début novembre, Twitter supprimait environ 3.700 emplois — soit près de la moitié de ses forces vives — dans le cadre de mesures d'économies décidées par Elon Musk. C'est en Inde que cette mesure avait donné son effet le plus spectaculaire, puisque près de 90 % des salariés avaient été notifiés de leur licenciement du jour au lendemain, en plein week-end. Face à la violence de ce type de décisions unilatérales, plusieurs centaines de salariés dans le monde avaient réagi au cours des jours suivants en remettant leur démission.
Le 8 janvier dernier, Bloomberg rapportait que Twitter avait procédé à "au moins une dizaine de suppressions d'emplois" dans ses effectifs en charge de la modération des contenus, notamment dans son activité "Confiance et Sécurité" basée à Dublin et à Singapour surveillant les discours de haine et de harcèlement.
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