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Kering surprend avec un redressement inattendu chez Gucci

par Pascale Denis

PARIS (Reuters) - Kering a vu ses résultats semestriels reculer sous l'effet des contre-performances de Puma, tandis que Gucci, en pleine phase de relance, a vu ses ventes progresser contre toute attente au deuxième trimestre.

Très surveillé, le maroquinier a fait nettement mieux que prévu avec une croissance organique de 4,6%, alors que les analystes attendaient en moyenne une baisse de 2,5%.

Malgré une réelle surprise, les analystes restent prudents.

"C'est encore un peu tôt pour juger et un trimestre ne fait pas une tendance", souligne Eva Quiroga (UBS), qui rappelle que la marque profitera de comparatifs favorables au second semestre.

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La marque a notamment profité d'importants rabais réalisés sur les collections de l'ancienne directrice artistique, remplacée en début d'année par Alessandro Michele.

Elle a signé une forte hausse de ses ventes en Europe ainsi qu'au Japon (où les bases de comparaison étaient favorables), deux régions qui profitent d'une explosion des flux touristiques grâce à des écarts de change favorables.

Elle a aussi progressé en Chine continentale, où les rabais ont été importants, et a repris des couleurs (+4%) aux Etats-Unis.

Mais les tendances sont restées négatives à Hong Kong et Macao, délaissées par la clientèle chinoise. L'ancienne colonie britannique, qui fut le marché le plus rentable du luxe, est aujourd'hui jugée banale par des acheteurs qui préfèrent faire leurs courses en Corée du Sud ou au Japon.

Face à un recul perçu comme durable, Kering fermera des magasins s'il ne parvient pas à renégocier ses loyers à la baisse, a précisé le directeur financier Jean-Marc Duplaix.

COLLECTION "TRÈS BIEN ACCUEILLIE"

Gucci, placé sous la houlette de son nouveau PDG Marco Bizzarri, est en phase de relance après avoir pâti d'un repositionnement drastique sur des produits haut de gamme qui n'était pas en phase avec les attentes de sa clientèle, d'un manque de créativité et de magasins peu attractifs.

La collection croisière signée par Alessandro Michele - et attendue dans les boutiques à l'automne - a été "très bien accueillie" par les acheteurs, aux dires de Jean-Marc Duplaix qui s'est dit très confiant dans le redressement de la marque.

Bottega Veneta, deuxième pilier des marques de luxe du groupe, a elle aussi accéléré la cadence (+9,3%) malgré une forte présence à Hong Kong et Macao, où elle réalise près de 20% de ses ventes tandis que Saint Laurent, porté par des ouvertures de magasins, a poursuivi sa brillante trajectoire (+27%).

Ailleurs, la progression des autres marques comme Alexander McQueen ou Stella McCartney a été contrebalancée par les mauvaises performances du pôle montres (Girard-Perregaux, Ulysse Nardin), toujours aux prises avec un marché difficile.

Interrogé sur les rumeurs de départ d'Alexander Wang, directeur artistique de Balenciaga, Jean-Marc Duplaix a simplement évoqué un "classique de renégociation de contrat".

Le résultat opérationnel courant du groupe a reculé de 5,4% à 773,2 millions d'euros, sur un chiffre d'affaires de 5,51 milliards, contre 5,24 milliards attendus par le consensus.

La marge a reculé à 14%, contre 17,4% un an plus tôt, plombée par des mécanismes défavorables de couverture de changes et le recul des résultats de l'équipementier Puma pour cause de changes et d'investissements élevés.

(Edité par Benjamin Mallet)