ProtonMail est mort, vive Proton
C’est le renouveau de ProtonMail, qui devient Proton. Une autre identité est donnée au service rival de Gmail, ainsi qu’une stratégie différente.
ProtonMail est mort, vive Proton. Le concurrent de Gmail annonce mercredi 25 mai un changement d’identité et d’approche. D’identité d’abord, en adoptant un nom plus général. Plus question de n’être associé qu’au courrier électronique. Proton entend être plus que du mail, avec d’autres services autour. D’approche ensuite, afin de refléter justement cette bascule.
Proton ne renonce pas à sa promesse initiale sur la protection de la vie privée et la confidentialité des données — dans les limites de la loi, une obligation qui lui avait valu une controverse (et un changement de discours) à l’automne, quand le service a dû livrer des adresses IP à la police, déclenchant la colère d’internautes qui avaient placé une attente excessive dans Proton.
Il s’agit en fait d’unifier et d’homogénéiser l’expérience des internautes qui font confiance dans le service. Si ProtonMail est né en réaction des révélations d’Edward Snowden sur la surveillance électronique de la NSA, avec le désir de fournir une messagerie sécurisée, la plateforme s’est depuis diversifiée : un VPN, du stockage dans le cloud, un calendrier.
ProtonMail n’est plus qu’une app
ProtonMail va toujours exister, mais en tant qu’application rattachée à la société Proton.
Abonnez-vous aux newsletters Numerama pour recevoir l’essentiel de l’actualité https://www.numerama.com/newsletter/