Protéger 30% des océans, un immense défi pour la planète
Comment passer de 8% d'aires marines protégées à 30% en moins de 10 ans? Cette question centrale est au coeur d'un forum mondial qui débute ce week-end au Canada pour sauver les écosystèmes marins confrontés à la surpêche, à la pollution et au changement climatique.
Comment passer de 8% d'aires marines protégées à 30% en moins de 10 ans? Cette question centrale est au coeur d'un forum mondial qui débute ce week-end au Canada pour sauver les écosystèmes marins confrontés à la surpêche, à la pollution et au changement climatique.
Quelques semaines après l'accord historique signé lors de la COP15 de Montréal sur la biodiversité, quelque 3.000 officiels, scientifiques, membres d'ONG et de groupes autochtones se retrouvent à Vancouver dans l'ouest du Canada pour le 5e congrès des aires marines protégées (Impac) jusqu'au 9 février.
Un rendez-vous "crucial" selon les scientifiques car si les pays du monde entier se sont mis d'accord en décembre pour protéger 30% de la planète d'ici 2030, le cadre doit encore être précisé.
Et la marche est immense pour les océans, qui devront voir leurs zones protégées, c'est-à-dire celles où l'activité humaine est restreinte, voire interdite, plus que tripler.
Avec pour objectif de préserver les espèces animales (poissons, cétacés, coraux...) et la faune présentes dans ces milieux, en raison de leur fragilité et de la richesse de leur biodiversité.
Le sommet, qui se tient normalement tous les quatre ans, a lieu avec deux années de retard en raison de la pandémie. Il doit se conclure jeudi par des rencontres de ministres de différentes régions du monde.
"Nous devons repenser nos politiques, nos économies, nos priorités pour mieux refléter le rôle important que joue la nature dans notre santé, notre bien-être et notre durabilité économique", clame le Canada, qui accueille le sommet.
Couvrant près des trois quarts de la surface terrestre, les océans, qui abritent un quart des espèces connues, sont cruciaux pour l'avenir de la planète et pour l'humanité car ils absorbent 30% des émissions de CO2 dues aux activités humaines et jouent un rôle important dans la régulation du climat.
"La COP15 a marqué un tournant historique dans les efforts de conservation de la nature" mais "la pression est maintenant forte[...]
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