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Le projet de loi immigration entériné en conseil des ministres

BENOIT TESSIER

Le texte doit être examiné en mars au Sénat, dominé par l'opposition de droite, puis fin mai/début juin à l'Assemblée nationale où l'exécutif ne dispose que d'une majorité relative.

L'exécutif a ouvert ce mercredi 1er février un nouveau chantier explosif, en pleine bataille des retraites, en entérinant en Conseil des ministres un projet de loi très controversé sur l'immigration dont l'adoption au Parlement s'annonce très compliquée.

"On est certain (..) que nous arriverons à un compromis sans dénaturer le texte, en écoutant évidemment les oppositions, et singulièrement les oppositions de droite", a assuré le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à l'issue du Conseil des ministres.

Le texte doit être examiné en mars au Sénat, dominé par l'opposition de droite, puis fin mai/début juin à l'Assemblée nationale où l'exécutif ne dispose que d'une majorité relative.

Pour Retailleau, le projet de loi "ne changera pas la donne"

Les Républicains (LR), dont le vote est indispensable pour son adoption, sont braqués contre la régularisation des sans-papiers dans les "métiers en tension", où les employeurs peinent à recruter, estimant que cela va créer un "appel d'air" et "ouvrir les vannes". Les chefs parlementaires de LR Bruno Retailleau et Olivier Marleix ont estimé mercredi que le projet de loi sur l'immigration "ne changera pas la donne" et repoussé l'appel au dialogue du gouvernement.

"On a les chiffres 2022, à nouveau un record battu", a affirmé sur LCI le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau alors que la France a enregistré 137.000 premières demandes d'asile l'an dernier, signe selon lui qu'"on est en plein désordre migratoire"."S'il y a un sujet sur lequel les Français ne supporteraient pas qu'on fasse semblant, c'est vraiment la question de l'immigration", a abondé Olivier Marleix devant les journalistes de la presse parlementaire.

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