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Profits en chute et PDG visé pour son hobby de DJ: chez Goldman Sachs, la fête est finie

David Solomon

Autant crainte qu'adulée, il y a encore peu, la banque ayant régné pendant des décennies sur Wall Street est aujourd'hui talonnée par ses concurrents et boudée par les investisseurs. En cause : une incursion désastreuse de Goldman Sachs dans la banque de détail, mais aussi une incapacité à évoluer rapidement dans un monde qui a changé. Son patron, David Solomon, est sous les feux des critiques.

N’allez pas dire qu’on ne sait pas s’amuser, à Wall Street. La preuve ? Tapez "David Solomon" dans le moteur de recherche de Spotify et cliquez sur "I Wanna Dance with Somebody (Who Loves Me)", vous tomberez sur un remix du célèbre "hit" de Whitney Houston qui dépote – de quoi enflammer une soirée en boîte. Mais... David Solomon, cela ne vous dit rien? Bingo! D.J. D-Sol – son nom d’artiste – n’est autre que le PDG de Goldman Sachs. Et dimanche 5 février, un long article du New York Times se penchant sur les aspects problématiques de son hobby est venu rejoindre une haute pile d'articles que l’on pourrait regrouper sous la rubrique : Goldman Sucks (en argot, "Goldman ne tourne pas rond").

The Economist a préféré un jeu de mot plus British et poli, en couverture d’un récent numéro: Goldman Sags ("Goldman s’affaisse"). Mais l’idée est la même: rien ne va plus dans le Saint des saints de la finance, dans cette firme il y a encore peu aussi crainte que révérée, qui fournissait la Maison-Blanche en Secrétaires au Trésor mais se faisait aussi traiter de "pieuvre vampire enroulée autour de l’humanité". Goldman était une légende, c’est aujourd’hui une firme en mauvaise posture, obligée de se défendre contre les soupçons, détaillés dans l’article du Times, de conflit d’intérêt entre un hobby de DJ et un métier de PDG.

L'action Goldman Sachs a fait du sur-place

Qu’on se rassure, la firme que l’on surnommait naguère Golden Slacks ("Pantalons en or") ou Government Sachs, pour son influence dans les couloirs du pouvoir, reste une formidable machine. La preuve? On a appris la semaine passée que ses traders en produits de base avaient dégagé plus de 3 milliards de dollars de revenu l’an dernier. Soit presque autant que le record des années 2006-2009, quand la tourmente des marchés faisait le bonheur des spéculateurs affûtés.

Mais justement. A l’annonce de cette nouvelle, l’action Goldman a fait du sur-place: les points forts de la firme, parmi lesquels la virtuosité de ses flibust[...]

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