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Producteur frappé par des policiers: pour ce syndicaliste, il ne faut "pas jeter l'opprobre" sur toute la profession

Mathieu Valent, secrétaire national du SCIP sur BFMTV le samedi 28 novembre 2020 - BFMTV
Mathieu Valent, secrétaire national du SCIP sur BFMTV le samedi 28 novembre 2020 - BFMTV

Deux jours jours après la diffusion des images de Michel Zecler, un producteur de musique noir passé à tabac par plusieurs policiers dans un studio du XVIIe arrondissement de Paris, les réactions se multiplient. Vendredi, dans la soirée, c'est Emmanuel Macron en personne qui a appelé à une police "exemplaire", ajoutant que ces images "nous font honte".

"Beaucoup de policiers ont la gueule de bois"

Ce samedi matin sur notre antenne, Matthieu Valet, secrétaire national adjoint du syndicat des commissaires de police (SICP) a réagi aux propos du président de la République. Si ce dernier reconnaît également des "images inacceptables, il appelle cependant à ne "pas jeter l'opprobre sur la profession".

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"Aujourd’hui il y a beaucoup de policiers qui ont la gueule de bois parce qu’on est en train de stigmatiser leur profession, et que ces images ne représentent pas du tout les 3 millions d’interventions que les policiers font tous les ans", explique-t-il.

Pour lui, les policiers violents doivent logiquement être sanctionnés. "Je veux rassurer tout le monde, quand il y a des comportements qui n'ont pas lieu d’être dans la police, ils sont écartés, et il y a aucune difficulté avec ça", ajoute le syndicaliste.

"On s’est accommodé de la haine de la police"

En revanche, Matthieu Valet a également souhaité dénoncer la différence de traitement qui peut exister en fonction des différentes affaires.

"Effectivement, la police doit être exemplaire, mais le comportement des Français vis-à-vis des policiers aussi et depuis trop longtemps, on s’est accommodé de la haine de la police. [...] Tous ceux qui nous crachent dessus, qui nous insultent, qui nous blessent, qui tuent nos collègues, il y a une indignation qui n’est pas à la hauteur de celle contre ces policiers qui ont commis des violences inacceptables", analyse-t-il.

Pour faciliter le quotidien des policiers et éviter que ce genre de situation ne se reproduise, le syndicaliste en appelle aux autorités.

"On est un peu énervés, les caméras-piétons, on réclame au gouvernement qu'elles soient généralisées avec du matériel qui fonctionne, qui soit utile. On aurait aimé que nos collègues portent ces caméras ce soir de l’intervention. Il faut avancer pour la formation, recruter des formateurs pour mieux former aux techniques d’intervention", conclut-il.

Article original publié sur BFMTV.com