Prix, places disponibles… Les inégalités d'accès aux EHPAD pointées du doigt
INFOGRAPHIE - L'UFC-Que Choisir a publié ce 17 mai une étude sur les disparités entre les départements concernant l'accès aux EHPAD. L'association dénonce une fracture territoriale dans le marché des EHPAD, en partie due à une présence croissance des établissements privés.
Depuis quelques mois, les EHPAD ne brillent pas par leur qualité. , voilà que l'UFC-Que Choisir dénonce une fracture territoriale en France. , les établissements de soins pour personnes âgées sont répartis de façon hétérogène sur le territoire. "Nous avons constaté de grandes différences dans le nombre de places disponibles pour 1.000 habitants de plus de 75 ans par départements, analyse Antoine Autier, directeur des études à l'UFC-Que Choisir. Les chiffres vont de 41 pour Paris à 169 pour le Maine-et-Loire."
L'association explique ces disparités par des pouvoirs publics qui abandonnent la question des EHPAD, trop chers, et laissent la place aux groupes privés. "Les conseils départementaux – qui avec les autorités régionales de santé (ARS) ont la main sur le développement des EHPAD – trouvent un intérêt budgétaire à favoriser la création d’établissements privés plutôt que de créer des établissements publics, puisque les résidents des EHPAD publics sont davantage en mesure que ceux des EHPAD privés de bénéficier des aides sociales départementales, notamment en ce qui concerne l’Aide sociale à l’hébergement (ASH)", explique-t-elle dans son communiqué.
Le privé augmente les disparités et la facture
La Corse est également particulièrement touchée pas le manque de places en établissement de santé pour personnes âgées, avec moins de 50 places en moyennes pour 1.000 habitants de plus de 75 ans. Le manque de place n'est pas le seul facteur d'inégalité qui inquiète l'UFC-Que Choisir, qui s'indigne des prix pratiqués par le secteur. "Les disparités financières par départements perdurent. Les prix vont de 1.700 à plus de 3.700 euros par mois en fonction du département", grince le directeur des études de l'association. L'analyste explique que les prix augmentent en fonction du nombre d'EHPAD privés présents sur le territoire. "Même lorsque l'on prend en compte le niveau de vie des résidents, on constate que les prix sont exorbitants, explique Antoine Autier. Par exemple, à P[...]
Lire la suite sur challenges.fr