Les prix alimentaires baisseront en septembre, prévoit Olivia Grégoire
Olivia Grégoire, ministre déléguée au Commerce indique ce dimanche prévoir une baisse "visible" des prix alimentaires en septembre, grâce aux négociations entre distributeurs et industriels et au recul des prix de certaines matières premières.
La ministre déléguée au Commerce Olivia Grégoire a déclaré ce dimanche 30 avril prévoir "une baisse visible des prix" alimentaires à la rentrée, grâce aux négociations en cours entre distributeurs et industriels agroalimentaires et du fait du recul des prix de certaines matières premières.
Depuis mars, les coûts de nombreuses matières premières agricoles ou de l'énergie ont eu tendance à se stabiliser, voire à baisser, comme le blé, et le gouvernement a demandé aux supermarchés et à leurs fournisseurs de se remettre au plus vite autour de la table des négociations pour revoir leurs prix.
"Les fruits de ces négociations vont porter à l'été, et je peux, avec une certaine certitude, vous assurer qu'à la rentrée nous aurons une baisse visible des prix dans les rayons" alimentaires, a dit Olivia Grégoire dans l'émission "Questions politiques" diffusée sur France Inter, Franceinfo et Le Monde.
Les prix de plusieurs matières premières sont en baisse et c’est pourquoi nous avons demandé à rouvrir les négociations commerciales pour faire baisser les prix en magasin. Certains ont déjà commencé.
À la rentrée, nous aurons une baisse visible des prix dans les rayons. pic.twitter.com/hEndiiuKnj— Olivia Gregoire (@oliviagregoire) April 30, 2023
Elle a ajouté que le gouvernement envisageait de sanctionner les industriels qui "ne joueraient pas le jeu".
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Au tour des industriels agroalimentaires de faire des efforts
"Avec Bruno Le Maire, nous avons dit aux industriels agroalimentaires, qui ont reconstitué leurs marges, (...) que c'est à leur tour de faire des efforts", a prévenu la ministre déléguée, faisant la comparaison avec les énergéticiens dont les profits ont été taxés après la flambée des prix du gaz et de l'électricité.
"Si les industriels ne jouent pas le jeu, on prendra nos responsabilités", assure-t-elle, évoquant l'hypothèse d'une "taxation sur les industriels agroalimentaires".
Le ministre de l'Écono[...]
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