Premier cycle puis MBA: un récidiviste à Harvard
LES FRENCHIES DE HARVARD (2/7) – C'est la première université du monde selon le classement de Shanghai. Des Prix Nobel, médaillés Fields, Prix Pulitzer ou encore médaillés olympiques l'ont fréquentée comme étudiant ou enseignant. Mais saviez-vous que Harvard possède aussi son lot de Français? Rencontre avec sept d'entre eux, dont Amine Brahim, qui a accompli un doublé à Harvard, en Premier cycle puis en MBA.
Curieusement, ou pas, c'est en-dehors de Cambridge qu'il s'est éclaté. "J'ai énormément voyagé pendant ces deux années, dès que j'avais des jours libres je filais à l'étranger avec des copains – Costa Rica, République dominicaine, Brésil... J'ai adoré !" Mais entre ces soupapes, Amine Brahim n'a rien raté d'un MBA qui lui a beaucoup apporté.
Ce Français de 27 ans, qui est né à Paris et a grandi à Tunis et à Londres, connaissait déjà Harvard comme sa poche : il y a fait son Premier cycle, avant de partir bosser au Boston Consulting Group, où, dit-il, "on apprend un nouveau métier tous les 3-4 mois." Autant sa candidature au Premier cycle de l'université avait interloqué ses parents – "Ils avaient fait le parcours classique prépas-grandes écoles françaises, Harvard était quelque chose de très différent, à leurs yeux" –, autant le choix d'un MBA dans cette même fac a semblé aller de soi. C'est d'ailleurs son employeur, le BCG, qui a payé les frais de scolarité de son MBA (environ 180.000 dollars sur 2 ans), en échange de quoi Amine s'est engagé à rester dans la société pour au moins deux ans.
Un donnant-donnant classique, tout comme est naturel le choix du MBA pour des jeunes cadres de boîtes de conseil. «Historiquement, c'était un must. De moins en moins, aujourd'hui, mais la "marque" Harvard résonne encore beaucoup, surtout en Europe. Et puis, le réseau des alumni (anciens élèves) est très puissant, beaucoup choisissent Harvard, pour leur MBA, à cause de ce réseau qui est bien plus international qu'à Stanford, par exemple. Un bon tiers des étudiants sont étrangers ».
Le MBA, un environnement sûr pour fonder une start-up
A Cambridge, il a découvert la fameuse méthode des cas, au cœur de la philosophie de la Harvard Business School. "On vous donne une histoire d'entreprise à un moment donné, avec un problème spécifique. On vous fournit plein d'infos sur la boîte, on lit tout cela et les 90 étudiants qui suivent le cours discutent du cas pendant 1h20. Pas de téléphone p[...]
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