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PREMIÈRE. Des chirurgiens implantent un organe entier de cochon chez un humain

Le rein d’un cochon modifié génétiquement pour ne pas entraîner de rejet dans le corps humain a été implanté à un patient avec mort cérébrale pendant trois jours avec succès.

C’est une première mondiale qui peut révolutionner la médecine ! Des chirurgiens du centre de santé Langone de l’université de New York sont parvenus à implanter un rein de cochon dans un être humain sans que celui-ci ne rejette l’organe porcin, selon Reuters. Le patient était une personne en mort cérébrale qui devait être déconnectée des systèmes de suppléance vitale qui lui permettaient de rester en vie ; sa famille avait accepté à ce que soit réalisée cette expérience avant le débranchement. Les chirurgiens ont attaché le rein de cochon aux vaisseaux sanguins du patient, mais l’ont gardé à l’extérieur du corps pour pouvoir l’observer avant de le retirer trois jours après. Et non seulement l’organe n’a pas été rejeté par l'organisme du patient, mais il fonctionnait normalement, en produisant une quantité normale d’urine et en normalisant les niveaux sanguins de créatinine, un produit de la déshydratation du muscle qui normalement est éliminé par l’urine.

Un fantasme qui pourrait devenir réalité

La possibilité de pallier le manque de greffons avec des organes provenant des animaux est un fantasme de longue date et l’animal de choix pour ces organes de remplacement est le cochon, en partie grâce à sa physiologie, très semblable à la nôtre. Mais aussi parce que cet animal est déjà très utilisé pour l’industrie de l’alimentation, donc son élevage pour produire des greffons poserait moins de problèmes logistiques et éthiques que d’utiliser des primates, par exemple. Mais pour le moment, toutes les tentatives avaient été arrêtées par le rejet immunitaire entraîné par l’organe porcin, comme cela a été le cas en 1993 lorsqu’une patiente de 26 ans atteinte d’hépatite C a reçu un foie de cochon. Le processus de rejet du greffon a été tellement puissant que la patiente est décédée à peine 34 heures après la greffe à cause de lésions cérébrales entraînées par ce processus. Pour le moment, des xénogreffes du cochon vers l’humain avaient été possibles uniquement pour des petits tissus, comme des valves cardiaques (depuis 1965), mais jamais [...]

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VIDÉO - Première naissance en France après une greffe d'utérus

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