Prêt immobilier : exclusion des maisons neuves, conditions d'octroi... Ce qui change pour le PTZ
Elisabeth Borne et son gouvernement s'attaquent au chantier du logement en ce mois de juin. Dans le plan tiré des discussions du Conseil national de la refondation (CNR) que présente ce lundi la Première ministre, cinq objectifs : favoriser l'accession à la propriété et à la location, soutenir la production et la rénovation de logements sociaux, relancer la construction et amplifier la rénovation énergétique du parc privé.
Pour accompagner les ménages à acquérir leur logement, le prêt à taux zéro (PTZ) a été prolongé jusqu'à fin 2027. Une bonne nouvelle, alors que les taux d'emprunt immobilier n'ont jamais été aussi élevés, malgré l'évolution mensuelle du taux d'usure, le seuil maximal du coût d'un emprunt. Seule innovation, le dispositif sera recentré sur les « logements neufs en collectif » dans les zones tendues et à tous les logements en zone détendue, sous condition de rénovation. En clair, le prêt à taux zéro (PTZ) ne pourra plus être utilisé pour construire sa maison neuve.
Des conditions d'octroi inchangées
Pour autant, et sous réserve d'annonces inattendues d'Elisabeth Borne, le cadre du PTZ et les montants accordés restent les mêmes. Vous devez être primo-accédants de votre résidence principale, et le montant accordé dépend de vos revenus, de la composition du foyer, de la nature du logement (collectif, ancien et/ou à rénover...) et du futur lieu d'habitation. Les durées de remboursement du PTZ s'échelonnent de 25 ans (pour les ménages les plus modestes) à 20 ans (pour les plus aisées des personnes éligibles).
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