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Présidentielle: pour Valérie Pécresse, Éric Zemmour "ne sera jamais au deuxième tour"

Valérie Pécresse, invitée de BFMTV lundi 29 novembre 2021 - BFMTV
Valérie Pécresse, invitée de BFMTV lundi 29 novembre 2021 - BFMTV

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"Je n'ai qu'une seule certitude, c'est qu'il ne sera jamais au deuxième tour", a estimé Valérie Pécresse ce lundi sur BFMTV à l'endroit d'Éric Zemmour. La présidente de la région Île-de-France, candidate à la présidentielle via le congrès Les Républicains (LR) bottait en touche, interrogée sur l'intention assumée par Éric Ciotti, en cas de second tour opposant Emmanuel Macron à Éric Zemmour, de voter pour ce dernier, qui n'est pas encore officiellement candidat.

Précédemment, Valérie Pécresse, confrontée sur notre antenne à cette citation, présentée anonymement, l'a attribuée à tort à Éric Ciotti au lieu d'Éric Zemmour: "En France, comme dans toute l'Europe, tous nos problèmes aggravés par l'immigration sont aggravés par l'islam, c'est la double peine." Une diatribe prononcée en 2019 lors de la Convention de la droite.

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"Je ne confonds pas islam et islamisme", a déclaré Valérie Pécresse avant de supposer faussement que la phrase avait été prononcée par Éric Ciotti. Ce dernier et Éric Zemmour n'ont pas la même ligne, a-t-elle embrayé, justifiant: "Je pensais que vous parliez de mes camarades LR."

"Nous ne mélangeons pas islam et islamisme"

"Ce que je crois, c'est qu'il ne faut pas nier la vérité, il y a un lien aujourd'hui entre immigration et terrorisme, il y a un lien aussi entre immigration et insécurité et délinquance", a poursuivi Valérie Pécresse.

"La différence entre Éric Zemmour (et nous), c'est que nous nous ne mélangeons pas islam et islamisme", a-t-elle repris.

Confrontée ensuite à une phrase d'Éric Ciotti qui reprend à son compte la dénomination de "grand remplacement", une notion utilisée à l'extrême droite notamment par Éric Zemmour, théorisée par l'écrivain condamné pour provocation à la haine raciale Renaud Camus, Valérie Pécresse louvoie.

"Moi je déteste cette expression, mais elle renvoie à une réalité vécue dans un certain nombre de quartiers, c'est-à-dire dans un certain nombre de quartiers, on a ghettoïsé et pratiqué le séparatisme urbain", croit savoir Valérie Pécresse.

"Je soutiendrai celui qui sortira de la primaire"

Si d'aventures le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti était désigné candidat de la droite à la présidentielle, Valérie Pécresse assure qu'elle le soutiendrait: "J'ai pris cet engagement que je soutiendrai celui qui sortira de la primaire", déclare la fondatrice de Libres!

"En revanche, ce que je dis à nos militants, c'est que la question qu'ils doivent se poser, c'est qui peut gagner aujourd'hui à la fois contre Emmanuel Macron et contre Marine Le Pen, et pour moi c'est une personnalité qui a un programme de franche rupture, un programme de droite assumée, mais aussi un programme réaliste et crédible et je suis cette candidate", martèle Valérie Pécresse.

Article original publié sur BFMTV.com