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Présidentielle: ces ex-ministres PS qui veulent torpiller la candidature d'Hidalgo

Entre Stéphane Le Foll et Anne Hidalgo, photographiés ici en septembre 2018 à Paris, le courant ne passe plus. (Photo: Chesnot via Getty Images)
Entre Stéphane Le Foll et Anne Hidalgo, photographiés ici en septembre 2018 à Paris, le courant ne passe plus. (Photo: Chesnot via Getty Images)

POLITIQUE - Les éléphants sont lâchés. Le magasin de porcelaine socialiste doit-il s’inquiéter? Depuis quelques semaines, et le décuplement des rumeurs autour d’Anne Hidalgo, plusieurs personnalités font entendre leurs inquiétudes quant à la ligne politique de la maire de Paris et aux méthodes du parti à la rose.

Un vent de fronde récurrent qui ne retombe pas malgré l’officialisation de la candidature de l’édile de 62 ans à l’élection présidentielle. Pire encore, il s’intensifie, au moins en public. Après Stéphane Le Foll, son principal concurrent pour glaner l’investiture PS en vue de 2022, François Rebsamen, un autre ancien ministre de François Hollande, redouble de critiques à l’égard du duo Faure-Hidalgo.

L’actuel maire de Dijon, dont le passage au Travail en 2014 a été marqué par une série de couacs et de polémiques, accuse le Parti socialiste d’être devenu une formation “sectaire” sous l’impulsion de son premier secrétaire. Il explique, dans un entretien publié jeudi 16 septembre sur le site de Libération, soit deux jours avant l’ouverture du congrès, ne pas être certain de soutenir la maire de la capitale dans son aventure. Autant de réserves partagées également par Julien Dray. L’ancien député socialiste, toujours membre du bureau national, pestait, jeudi dans l’émission “Complément d’enquête”, contre “l’entre soi” de ses nouveaux dirigeants. Il y a quelques semaines, c’est l’ancienne ministre et actuelle sénatrice Marie-Arlette Carlotti qui publiait sur Le HuffPost une tribune au vitriol s’interrogeant sur “la fin de la démocratie interne” au PS

Pieds nickelés et “esprits chagrins”

Encartées depuis plusieurs décennies au PS, ces personnalités “historiques” conservent une audience indéniable. Mais est-elle de nature à empêcher la candidature d’Anne Hidalgo de prospérer, alors qu’elle est actuellement entre 7 et 9% dans les sondages? Force est de constater que l’état-major actuel ne se presse pas pour réagir à ces nouvelles bisbilles certes internes, mais étalées sur la place publique. Et ceux qui le font affichent une grande lassitude face à ces péripéties.

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“Ce n’est pas possible”, tranche, par exemple, Sébastien Vincini, un des secrétaires nationaux du PS qui proposait à Rebsamen de rejoindre la majorité présidentielle dans un tweet ironique, jeudi. “Il ne peut pas féliciter Macron pour son action et dire qu’on est les pires pieds nickelés de la gauche dans la même interview. Ce n’est pas tenable”, estime l’élu local qui évoque “quelques esprits chagrins.”

“Il fait quoi? Il cherche quoi? Il veut une sortie?”, s’agace-t-il encore, avant d’ajouter: “on dit que la faiblesse de la gauche c’est son éparpillement. La faiblesse des socialistes a toujours été leur division”. Comprendre: rien de foncièrement nouveau sous le soleil du parti à la rose.

Plus concrètement, Sébastien Vincini estime que ces aigreurs sont marginales aujourd’hui au sein de sa formation... et que le soutien à Anne Hidalgo ne souffre d’aucune contestation. Ou presque. ”Le choix a été tranché par les militants”, avance-t-il, en référence à la réélection d’Olivier Faure à la tête du PS, jeudi. Le député avait effectivement écrit noir sur blanc préférer la maire de Paris en vue de 2022 dans sa motion finalement plébiscitée.

De quoi tarir les critiques? Sans doute pas. François Rebsamen a remis une pièce dans la machine, ce vendredi, en accusant la direction du PS d’avoir “censuré l’envoi à tous les élus socialistes et républicains” de sa lettre de démission du FNESR, sorte de “maison” commune des responsables encartés au Parti socialiste. “La réalité, c’est qu’il n’allait pas conserver son poste”, répond, au passage, Vincini à ce sujet, comme pour mieux critiquer le calcul politique de son collègue. Ambiance.

Au-delà des ces échanges d’amabilités, la question de savoir si le débat d’idées, réclamé par certains -le maire de Dijon en tête-, entre Stéphane Le Foll et Anne Hidalgo aura réellement lieu reste posée.

Stéphane Le Foll veut un débat télévisé

Pour obtenir l’investiture socialiste, la maire de Paris, qui ne sera pas à Villeurbanne ce week-end, doit en tout cas passer par un vote interne des militants, après le congrès rhodanien, pour se départager d’éventuels concurrents.

Les modalités de ce vote ne sont pas encore connues et Stéphane Le Foll a posé ses exigences. Dans un courrier adressé à Olivier Faure et dévoilé ce vendredi par Le JDD, le maire du Mans demande une désignation par les sympathisants et un débat télévisé avec Anne Hidalgo.

En attendant, l’édile, déjà lancée dans sa campagne, a conclu, selon Le Monde, un pacte de non-agression avec Arnaud Montebourg, l’ancien ministre de François Hollande, également candidat à l’Élysée. Elle aurait sans doute bien fait d’en passer un avec ses propres collègues du PS.

À voir également sur Le HuffPost: Pour 2022, plus question de se ranger derrière Mélenchon pour ces communistes

Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.

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